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(BFM Bourse) – Fin de semaine difficile à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a perdu plus de 1,2% vendredi soir après des prix à la production aux Etats-Unis qui ont déçu les investisseurs. En rythme hebdomadaire, l’indice parisien sauve l’honneur et termine en territoire positif (+0,34%).
La bonne dynamique imprimée mercredi et jeudi ne laissait pas présager une telle fin de semaine à la Bourse de Paris. En baisse de 0,6% à la mi-journée, le CAC 40 a accéléré sa chute (-1,26%) pour clôturer sous les 7400 points à 7340,19 points, vendredi soir.
Le marché n’a guère apprécié la teneur de la publication vedette du jour. Les prix à la production de juillet aux Etats-Unis ont progressé de 0,3% sur un mois en juillet, alors que le marché s’attendait à une progression plus faible, de 0,2% et après une hausse de 0,1% en juin. Sur un an, les chiffres ont aussi déçu. Les prix de gros se sont appréciés de 2,4% sur un an, hors éléments volatils alors que le marché espérait un léger ralentissement à 2,3% sur un an.
Une statistique qui « n’a pas plu aux marchés »
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« La trajectoire des prix à la production s’est largement normalisée aux Etats-Unis, mais le rebond un peu plus important que prévu du PPI en juillet n’a pas plu aux marchés actions », a réagi Alexandre Baradez, analyste d’IG sur le réseau social X.
Le compartiment obligataire a également été le théâtre de la déception des marchés. Le rendement à 10 ans du Trésor américain se tend à 4,162%, celui du Bund allemand de même échéance, qui est la référence dans la zone euro, lui s’inscrit à 2,62%. Idem pour le taux à 10 ans de l’obligation assimilable du Trésor français (OAT), qui atteint 3,15%.
L’orientation des prix à la production vient appuyer les commentaires de la présidente de la Réserve fédérale de San Francisco sur les chiffres de l’inflation publiés la veille. Pour elle, il est encore prématuré de déclarer la « victoire » de la Réserve fédérale américaine sur l’inflation. « Il y a encore du travail à faire. Et la Fed s’est pleinement engagée à ramener résolument l’inflation à son objectif de 2% », a-t-elle déclaré à Yahoo! Finance. Rappelons que l’inflation « core », c’est-à-dire hors prix de l’alimentaire et de l’énergie, est ressortie conforme au consensus de place à 4,7%, sur un an et en-deçà des 4,8% du mois de juin.
De son côté, la confiance du consommateur américain a légèrement reculé au mois d’août, pour s’établir à 71,2 points, selon l’indice préliminaire de l’Université du Michigan. Point positif de cette statistique, les anticipations des consommateurs sur l’inflation sont logées à 3,3% en fin d’année, contre 3,4% anticipé le mois dernier.
Sur la semaine, le CAC 40 est parvenu à sauver les meubles (+0,34%) grâce aux deux séances de mercredi (+0,72%) et jeudi (+1,52%).
Une actualité réduite à l’approche du 15 août
Du côté des entreprises, l’actualité des entreprises alors que le 15 août approche à grands pas. Ce jour sera férié mais pas chômé à la Bourse de Paris.
Coface a limité son repli à 0,8% après avoir dévoilé des résultats semestriels en légère baisse. L’assureur crédit présentera un nouveau plan stratégique le 5 mars 2024.
Atos a lâché 4,3% alors que l’agence S&P envisage de dégrader d’un cran la note du groupe informatique.
Sur le marché des changes, l’euro cède 0,25% à 1,057 dollar après la publication des prix à la production aux Etats-Unis. Du côté des cours pétroliers, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, progresse de 0,7% à 87 dollars et le West Texas Intermediate (WTI) gagne 0,75% à 83,44 dollars.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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