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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris a gagné un peu de terrain à l’issue d’une journée marquée par de nombreuses statistiques publiées de part et d’autre de l’Atlantique. Le CAC 40 termine en hausse de 0,29% mercredi soir.
La Bourse de Paris récupère une petite partie du terrain concédé la veille. Le CAC 40 clôture en hausse de 0,29% à 8.153,23 points après avoir abandonné 0,9% mardi, et ainsi signé sa pire séance depuis le mois de janvier.
Pourtant, une telle hausse de l’indice vedette parisien était loin d’être acquise, tant les chiffres de l’emploi privé aux Etats-Unis témoignent d’une robustesse du marché du travail dans la première économie mondiale. Selon le rapport ADP, les Etats-Unis ont créé 184.000 postes dans le secteur privé en mars, soit davantage que les 150.000 anticipés par le consensus et les 155.000 postes créés en février.
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Surtout, une composante liée aux prix a ravivé les craintes sur la persistance des tensions inflationnistes dans le pays. La croissance des salaires pour les employés qui ont changé de travail a en effet bondi de 7,6% à 10% le mois dernier.
Des statistiques contradictoires
Mais cette journée est riche en statistiques et en informations contradictoires puisque le rapport ISM a montré une nette décélération, en mars, des prix payés dans le secteur des services. Ce chiffre considéré comme un indicateur avancé de l’inflation des dépenses de consommation personnelle (PCE) a baissé à 53,4 points, à un plus bas de quatre ans, contre 58,6 en février.
De son côté, le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, a d’ailleurs estimé ce mercredi que la persistance de l’inflation risquait de contraindre la banque centrale américaine à ne baisser ses taux qu’en fin d’année. Des propos qui viennent donc contrarier les anticipations des investisseurs, qui tablent toujours sur trois baisses de taux de la part de la banque centrale américaine en 2024, selon l’outil FedWatch du CME Group.
En Europe, les investisseurs tablent toujours sur une première baisse des taux de la Banque centrale européenne en juin. La première estimation de l’inflation dans la zone euro est porteuse d’espoirs. Les prix à la consommation ont progressé moins que prévu, de 2,4% sur un an en mars, contre 2,5% anticipés par le consensus et après 2,6% en février.
Nexity se distingue
Du côté des valeurs, Nexity a gagné 4,3% après avoir finalisé la cession de ses activités d’administration de biens pour un montant de 440 millions d’euros auprès du fonds Bridgepoint.
Au sein des petites et moyennes capitalisations, Valbiotis a bondi de 7% après avoir annoncé la commercialisation en mai de son complément alimentaire anti-cholestérol.
En revanche, Lacroix a plié de 6,9%. Les investisseurs ont sanctionné la teneur des comptes annuels mais aussi les perspectives formulées par le groupe nantais d’électronique fondé en 1936.
Sur les changes, l’euro reprend 0,5% face au dollar à 1,0826 dollar. Les cours du pétrole se sont nettement appréciés ces derniers jours en raison d’indicateurs économiques encourageants en Chine mais aussi de la situation géopolitique au Moyen-Orient.
Ce mercredi, les contrats sur l’or noir grappillent encore du terrain. Celui de juin sur le Brent de mer du Nord prend 0,9% à 89,73 dollars le baril, tandis que celui de mai sur le WTI coté à New York s’adjuge 0,8% à 85,83 dollars le baril.
« Le rebond des prix du pétrole constitue un défi pour les perspectives d’inflation, car il contribue à inverser la tendance désinflationniste provoquée par la baisse des prix de l’énergie l’année dernière », note Stephen Innes de Spi Asset Management.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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