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(BFM Bourse) – Le CAC 40 a encore terminé en net repli ce mardi, enchaînant une quatrième séance dans le rouge. S’ils se stabilisent, les rendements obligataires demeurent à des niveaux élevés.
A ce rythme, les 7000 points seront bientôt brisés. La Bourse de Paris a encore terminé dans le rouge ce mardi, le CAC 40 enchaînant une quatrième séance consécutive dans le rouge, avec un repli de 0,70% à 7074,02 points. L’indice parisien est tombé à un plus bas en clôture depuis le 24 mars.
La hausse des rendements obligataires, qui a plombé les marchés ces dernières séances, s’est un peu stabilisée. Mais les taux restent à des niveaux élevés avec notamment le taux du bon du Trésor américain à 10 ans à 4,542% contre 4,537% mardi soir.
« La plupart des grandes banques centrales, si ce n’est toutes, ont pratiquement déclaré la fin de leur cycle de resserrement ces dernières semaines, après un processus très agressif de hausse des taux au cours des deux dernières années. Mais plutôt que de se réjouir de la perspective d’un arrêt des hausses, les investisseurs sont inquiets, voire un peu craintifs », constate Craig Erlam d’Oanda.
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Des taux élevés pour longtemps
Parmi les raisons qui explique cette aversion au risque, l’analyste de marché cite le fait que « la plupart des banques, y compris la Fed (Réserve fédérale américaine, NDLR) et la BCE (Banque centrale européenne), insistent sur le fait que les taux resteront élevés plus longtemps, ce qui n’inspire pas beaucoup de confiance dans les trajectoires de croissance de leurs économies ».
Les indicateurs américains publiés cet après-midi n’ont par ailleurs guère aidé à dynamiser la tendance. L’indice de confiance des consommateurs, mesuré par le Conference Board, a chuté en septembre à 103 points contre 108,7 en août. Les ventes de maisons neuves pour le mois d’août ont, elles, reculé de 8,7% par rapport au mois de juillet, mois qui avait certes marqué un net rebond.
La crise immobilière en Chine ajoute de l’incertitude à ce climat sur les marchés financiers déjà bien précaire. Le colosse d’argile Evergrande chute encore en Bourse après que l’une de ses filiales, Hengda Real Estate Group, a fait défaut sur un remboursement obligataire.
Airbus a résisté
Du côté des valeurs, les titres de croissance, sensibles à l’évolution des taux d’intérêt, ont souffert. Dans la tech notamment, avec les baisses de Worldline (-2,3%) et Dassault Systèmes (-1,6%). Cela a aussi été le cas du luxe, Kering perdant 2,2% et EssilorLuxottica 1,5%.
Airbus a résisté, s’adjugeant 0,5% après avoir nommé son super VRP, Christian Scherer, au poste de directeur général de la division aéronautique commerciale. Depuis 2019 cette fonction avait été fusionnée avec celle de président exécutif d’Airbus, poste occupé par Guillaume Faury. Le groupe revient donc à une dissociation de ces fonctions de sorte à améliorer sa performance opérationnelle. L’action Airbus a par ailleurs pu bénéficier de la commande de 50 A350 de la part d’Air France-KLM.
Hors indice vedette, Carmat s’est effondré de 30,4% après avoir indiqué qu’il pourrait être en manque de liquidités d’ici la fin du mois d’octobre.
Sur les autres marchés, l’euro cède 0,16% face au dollar à 1,0576 dollar. Le pétrole poursuit son repli. Le contrat sur le Brent de mer du Nord de novembre prend 0,3% à 92,15 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York gagne 0,6% à 90,17 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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