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Profitant d’une détente significative sur le 10 ans américain, elle-même encouragée par une Fed beaucoup moins anxieuse à l’issue du dernier FOMC, le CAC 40 a pu non seulement reprendre le seuil symbolique des 7 000 points jeudi, mais développer une belle réaction haussière au-dessus, avec l’appui de dossiers qui avaient particulièrement souffert ces dernières semaines. Ainsi, Kering a repris 3,61%, LVMH 3,82%, Arcelor Mittal 4,05%, STMIcro 4,39%, Wordline 4,70%, Teleperformance 5,31% et Unibail-Rodamco 8,26%.
La raison principale du sentiment de soulagement sur les marchés, spectaculaire sur les actions, est en effet à regarder du côté de la politique monétaire de la Fed, dont le ton a rassuré mercredi à l’issue du FOMC. Les marchés ont pris acte d’un statu quo, sans surprise sur les Fed Funds, dont la rémunération reste comprise entre 5,25% et 5,50%. Et si les intervenants n’excluent pas formellement, loin de là, une ultime revalorisation des taux directeurs, la probabilité de cette option a largement diminué, au sens de l’outil FedWatch du CME.
« Powell est évidemment resté prudent sur « la décrue de l’inflation », disant que le processus de désinflation sera cahoteux (‘bumpy’) mais on sent nettement moins d’anxiété qu’il y a quelques mois (‘nous faisons des progrès’). Il a notamment dit que les risques sur l’inflation étaient plus équilibrés. Il est apparu également nettement moins anxieux sur les salaires, en précisant qu’il pensait que leur progression était désormais cohérente avec une inflation 2% sur le long terme », décortique de son côté Bastien Drut de CPR AM.
Certes, Jerome Powell n’a pas exclu une hausse des taux en décembre, mais le marché semble juger que les propos du banquier vont davantage dans le sens d’un maintien des taux pour les prochains mois avant de potentielles baisses. En un mot, le marché apprécie ce discours moins restrictif que redouté.
Deutsche Bank note d’ailleurs que si Jerome Powell a essayé de maintenir un discours avec un biais restrictif, plusieurs petits signaux montrent de légères inflexions plus accommodantes sur des détails, comme le marché du travail.
C’est justement dans ce contexte que les opérateurs vont prendre connaissance ce vendredi du rapport NFP (Non Farm Payrolls), rapport mensuel fédéral sur la santé de l’emploi américain. Tout constat d’une diminution des tensions sur le marché de l’emploi privé serait naturellement de nature à rassurer la Fed… et les marchés, et à consolider le mouvement de repli des obligations d’État. Les différents avant-goûts proposés cette semaine, en particulier l’enquête du cabinet ADP et les inscriptions aux allocations chômage, laissent augurer en tous cas un reflux des tensions sur l’emploi. Verdict à 13h30.
Les principaux indices américains sur action ont achevé la séance de mercredi sur leur point haut de séance exactement, à l’image du Dow Jones (+1,70% à 33 839 points) ou du Nasdaq Composite (+1,78% à 13 294 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 1,89% à 4 317 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0630$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 82,60$.
A l’agenda ce vendredi, à suivre en point d’orgue statistique le rapport mensuel fédéral sur l’emploi privé à 13h30. A noter également la publication à 15h00 des données finales de l’ISM services, un baromètre d’activité très suivi.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La situation technique sur le CAC 40 est assez lisible: l’indice est sorti par le bas le 25 septembre d’une figure en losange aplati (diamant), qui a fait basculer le marché dans le rouge. Deux pullbacks plus tard, c’était au tour du seuil symbolique des 7 000 points de subir la menace des cours, menace mise à exécution les 18, 19 et 20 octobre dans des volumes d’échanges croissants.
Après formation d’une figure de congestion à proximité des 6 800, l’heure est à la réaction technique, orchestrée et amplifiée par les valeurs qui avaient initialement été le plus malmenée.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 7200.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 6796.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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