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Petit coup de mou pour notre CAC national, qui après avoir vaillamment comblé lundi le gap baissier de vendredi, a laissé filé du terrain mardi (-0,86% à 8 049 points), dans une ambiance morose, notamment sur le secteur aérien / défense, alourdi par l’espoir d’une trêve au Moyen-Orient. Safran a perdu 2,12%, Airbus 3,44% et Thalès 4,89%.
Sans surprise, les investisseurs ont limité la prise de risque à l’aube des deux grands rendez-vous de la semaine semaine, à savoir la publication des chiffres de l’inflation aux Etats-Unis, ce mercredi, ainsi que la réunion de la Banque centrale européenne, jeudi.
Les prix américains de détail sont attendus en hausse de 3,4% en rythme annuel, pour le panier de produits le plus large. Rendez-vous à 14h30 pour prendre connaissance de ces CPI, point d’orgue statistique de la semaine.
Les opérateurs continuent de digérer le dernier rapport sur l’emploi privé américain, rapport NFP publié vendredi. Si les salaires horaires moyens, à +0,3%, ne se sont pas éloignés de la cible, les créations de postes dans le secteur privé hors agriculture se sont chiffrées à plus de 300 000, explosant la cible à 212 000 (275 000 créations en février). Enfin, le taux de chômage, attendu stable à 3,9%, est ressorti en baisse à 3,8% de la population active.
« Ce rapport sur l’emploi a donné du grain à moudre aux membres les plus faucons du FOMC qui y voient ainsi l’occasion de maintenir une politique monétaire restrictive plus longtemps », analyse Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire d’Auris Gestion. « L’évocation par Neel Kashkari, le président de la Fed de Minneapolis, « de renoncer à toute baisse de taux cette année » si nécessaire n’a naturellement pas été bien accueillie par le marché. Les données d’inflation qui seront publiées mercredi seront donc cruciales pour essayer d’y voir plus clair dans le calendrier de baisse des taux directeurs de la Fed. »
Quant aux probabilités de baisse des taux fédéraux dès l’échéance de juin, elles continuent leur décrue, à 50% tout rond, au sens de l’outil FedWatch du CME Group. « Le marché n’anticipe désormais plus que deux baisses de taux cette année…contre plus de 6 baisses de taux en décembre », comptabilise Alexandre Baradez (IG France).
De ce côté-ci de l’Atlantique, c’est le Conseil des Gouverneurs de la Banque Centrale Européenne qui focalise l’attention. Il s’achèvera jeudi.
« Comme la BCE a positionné ses taux directeurs à un niveau très restrictif, nous nous attendons à un consensus croissant au sein du Conseil des gouverneurs en faveur d’une première baisse en juin, le taux d’inflation étant tombé en dessous de 3 % », anticipe Patrick Barbe, responsable de l’investissement obligataire Investment grade en Europe chez Neuberger Berman. « Au-delà du mois de juin, la BCE répétera que le rythme de l’assouplissement dépendra de la modération des hausses de salaires, ce qui semble être en vue d’après les indicateurs avancés pour 2024. »
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de mardi à des niveaux proches de l’équilibre, sur fond d’attentisme à l’image du Dow Jones (-0,02%) ou du Nasdaq Composite (+0,32%). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grappillé 0,14%.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0850$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 84,80$.
A l’agenda ce mercredi, à suivre avec attention les indices des prix à la consommation aux Etats-Unis à 14h30 et les Minutes de la Fed à 20h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Grâce aux volumes sur franchissement, à l’extension haussière depuis mardi et à la fédération sectorielle, nous pouvons basculer les 8 000 points psychologiques en support, contre lequel à terme, un pullback (rejet graphique de confirmation) n’est pas exclu.
L’heure est dans l’immédiat à la respiration des cours. L’indice CAC a tracé, au contact de la bande de Bollinger supérieure, deux bougies où les points bas, le niveau d’ouverture et celui de clôture se confondent. Et ce avant d’entamer une lente décrue vers la partie basse d’un canal ascendant (en noir) sur le graphique journalier.
La séance de mardi 02 avril, par les volumes, la longueur du corps rouge de la bougie correspondante, a renforcé les 8 220 points comme niveau difficile à franchir.
A noter que sous les 8 000 se trouve un gap (22 février), dont le pouvoir d’attraction pourrait être amené à être testé.
Dans l’immédiat, l’indice a eu la force de combler intégralement, et très rapidement, le gap baissier de vendredi, fossé de cotation qui n’apparait désormais plus comme une cicatrice.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l’indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 8220.00 points.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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