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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris clôture cette dernière séance du mois de juin en forte hausse, portée par un ralentissement en mai de l’inflation en Europe et aux Etats-Unis. Le CAC 40 réalise une semaine parfaite et gagne 14,3% depuis le début de l’année.
La Bourse de Paris se porte très bien, et termine cette dernière séance du mois de juin en nette hausse, portée par des signes d’accalmie sur les prix de part et d’autre de l’Atlantique. Le CAC 40 s’offre ainsi un rebond de 1,19% à la clôture, pour retrouver ses plus hauts depuis le 23 mai, à à 7400,06 points.
Le rebond du jour permet à l’indice vedette parisien de gagner plus de 3% à l’issue d’une semaine parfaite, avec cinq séances sur cinq en territoire positif. Sur le mois, le CAC 40 progresse ainsi de 3,3%, ce qui porte à 14,3% ses gains depuis le début de l’année.
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Les marchés ont poussé un gros ouf de soulagement après une inflation qui a montré des signes de ralentissement en mai aux Etats-Unis. L’indice PCE, la jauge favorite de la Réserve fédérale américaine (Fed) dans son appréciation de l’inflation, a ralenti à 3,8% sur un an contre 4,3% le mois d’avant, selon de nouvelles données du département du Commerce. Sa composante « core », qui mesure l’inflation sous-jacente a légèrement ralenti sur un à 4,6% contre 4,7% en avril.
Un peu plus tôt dans la journée, les investisseurs étaient dans de bonnes dispositions après avoir pris connaissance du recul de l’inflation dans la zone euro, passant de 6,1% en mai à 5,5% en juin. Cette baisse est toutefois due au fort recul des prix de l’énergie. L’inflation « core », hors prix de l’énergie et alimentaires, a elle légèrement progressé à 5,4% contre 5,3% en mai.
Apple en lévitation
La bonne humeur des marchés a aussi été alimentée par Apple, qui a de nouveau franchi la barre des 3000 milliards de dollars de capitalisation boursière à l’ouverture des marchés américains. Le fabricant de l’iPhone avait déjà dépassé cette barre en janvier 2022 avant de se replier sur le reste de l’année.
En France, Engie s’est apprécié 1,5% après avoir déjà gagné 4% jeudi. Le groupe énergétique a relevé ses prévisions de résultats pour l’exercice 2023 grâce aux bonnes performances de son activité GEMS (Global Energy Management & Sales), sa division de trading, fourniture et gestion des risques d’actifs énergétiques.
La veille, le groupe avait été porté par son accord avec la Belgique sur la prolongation de deux réacteurs nucléaires. Un accord qui a pour vertu de donner de la visibilité au groupe sur le coût de traitement des déchets nucléaires.
Société Générale a avancé de 1,1%, bénéficiant d’un changement de recommandation de Deutsche Bank qui est passé d' »acheter » à « conserver » sur la valeur.
Sodexo (-1%), a relevé sa prévision de rentabilité pour son exercice décalé 2022-2023 (clos fin août) après avoir dégagé une croissance en données comparables de 10,5% au troisième trimestre.
Après avoir gagné près de 30% en matinée, Genfit a connu une forte volatilité et cède au final plus de 10% vendredi soir. La biotech a annoncé des résultats positifs d’une étude clinique, menée en partenariat avec Ipsen (-0,4%), pour sa molécule phare dans une maladie rare du foie.
Casino a continué sa descente aux enfers (-20%) après avoir déjà perdu 32,3% la veille, alors que le groupe a prévenu mercredi soir que dans tous les cas sa restructuration financière se traduirait par une méga-dilution pour ses actionnaires.
Du côté des petites et moyennes capitalisations, 2CRSi a plongé de 9,2% après avoir annoncé des comptes dégradés sur son exercice 2022-2023.
Sur les autres marchés, l’euro reprend 0,4% à 1,0912 dollar. Les cours du pétrole grignotent du terrain. Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en septembre avance de 1,6% à 75,69 dollars le baril, tandis que celui d’août sur le WTI coté à New York prend 1,50% à 70,91 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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