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(BFM Bourse) – La persistance de l’inflation montrée par les chiffres publiés ce mercredi par le département américain du travail a grippé immédiatement les investisseurs.
Voilà un chiffre qui donne du grain à moudre aux partisans d’une absence de baisse des taux directeurs de la part de la Réserve fédérale (Fed) cette année.
L’indice des prix à la consommation, mesure principale de l’inflation, s’est avéré plus robuste que prévu au mois de mars aux Etats-Unis, selon les chiffres publiés par le département américain du travail et des statistiques.
Sur un an, l’inflation s’est établie à 3,5% sur un an en mars contre 3,2% en février et un consensus à 3,4%, d’après les retours d’économistes compilés par le Wall Street Journal.
L’inflation de « base », c’est-à-dire en excluant les prix alimentaires et de l’énergie, s’est établie à 3,8% soit davantage que les 3,7% attendus par les économistes.
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Les rendements des dettes d’Etat se tendent
Le sang du marché n’a fait qu’un tour. Les rendements des obligations d’Etat sont illico repartis à la hausse. Celui sur le titre dette américaine à 10 ans se tend de 13 points de base (soit 0,13 point de pourcentage) tandis celui sur l’obligation allemande de même échéance prend 6 points de base, des variations importantes sur le marché obligataire.
De leur côté, les marchés accusent le coup. Le CAC 40, qui évoluait en hausse de 0,6% peu avant les chiffres de l’inflation aux Etats-Unis, a totalement décroché, perdant désormais 0,8% vers 15h15. Les contrats à termes sur les indices américains vacillent encore plus. Celui sur le S&P 500 perd 1,4% et celui sur le Nasdaq 100 abandonne 1,5%.
L’euro dévisse
L’euro lui plonge de 0,5% face au dollar, la monnaie américaine étant soutenue par des perspectives de baisses de taux moins importantes.
Selon les données du CME Group, les investisseurs attribuent désormais une probabilité de plus de 70% à seulement deux baisses de taux de la Fed cette année (ou plus exactement une baisse globale de 50 points de base), une probabilité qui était beaucoup plus faible avant la publication de l’inflation américaine.
« Parallèlement à l’augmentation des créations de postes (publiées vendredi, NDLR), la troisième hausse consécutive de 0,4% sur un mois de l’indice de base des prix à la consommation a pratiquement anéanti les espoirs d’une réduction des taux d’intérêt de la part de la Fed au mois de juin », juge par ailleurs Capital Economics. Le marché n’attribue effectivement qu’une probabilité de moins de 25% à une telle décision.
Rappelons toutefois que la Fed privilégie une mesure alternative de l’inflation, l’indice PCE, pour prendre ses décisions.
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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