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(BFM Bourse) – L’indice parisien a terminé 2023 sur une bonne note. Le CAC 40 signe une belle année qui l’a vu battre ses records. Du côté des valeurs, certains groupes industriels comme Stellantis, Schneider Electric et Saint-Gobain ont brillé.
« C’était la dernière séance », pour citer la chanson d’Eddy Mitchell. Et le CAC 40 a finalement terminé l’année, ce vendredi 29 décembre, sur une bonne note en s’adjugeant 0,11% à 7543,18 points.
Comme très souvent lors de la dernière séance, le marché a dû faire face à un certain calme. En hausse nette durant la majeure partie de la journée, l’indice parisien a été un peu pénalisé en fin de séance par le repli de Wall Street, le S&P 500 reculant de 0,5% peu avant la clôture européenne.
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Sur les autres marchés, l’euro devrait terminer l’année au-dessus de 1,10 dollar, cédant 0,05% ce vendredi à 1,1056 dollar, peu avant la clôture européenne. Le pétrole, lui, grignote du terrain. Le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord avance de 0,7% à 77,66 dollars le baril tandis que celui de février sur le WTI coté à New York prend 0,6% à 72,19 dollars le baril. Mais sur l’ensemble de 2023 les deux contrats ont perdu autour de 10% chacun, plombés par les craintes sur la conjoncture chinoise et par la bonne tenue de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis.
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Des nouveaux records en 2023
Pour revenir à 2023 et au CAC 40, l’indice parisien a signé un beau millésime, s’adjugeant au final 16,52%, même si cette hausse reste à distance de l’impressionnant rebond de 2021 (+28,85%). Le CAC 40 GR, avec dividendes réinvestis donc, a lui gagné 20,44% en 2023.
Le CAC 40 a, durant cette année, franchi à de multiples reprises ses plus hauts historiques en séance (avec un record à 7.653,99 points le 14 décembre) et en clôture (7.596,1 points le 15 décembre).
L’année n’a pourtant pas été de tout repos. Les débuts de 2023 se sont avérés tonitruants, avec un bond de 9,4% sur le seul mois de janvier, grâce aux espoirs suscités par la réouverture économique de la Chine, qui ont permis au luxe d’afficher d’impressionnantes performances boursières sur les premiers mois de l’année. Mais cette reprise chinoise a en réalité déçu et d’ailleurs les indices chinois ont connu un millésime 2023 atroce (le CSI 300 qui regroupe les grandes capitalisations de Shenzhen et Shanghai a plongé de 11,4%). Le luxe, lui, a déchanté sur la deuxième partie de l’année, en raison de la normalisation de la demande. A titre d’illustration, LVMH (+7,7% cette année) sous-performe le CAC 40 en 2023.
En mars, la faillite de plusieurs banques régionales américaines a jeté un froid sur l’ensemble du secteur bancaire et par ricochet sur les marchés. En Europe, Credit Suisse, grand talon d’Achille de l’industrie bancaire du Vieux Continent, a dû faire face à des retraits massifs de dépôts, contraignant les autorités suisses à la pousser dans les bras de sa consoeur UBS. Ce qui a permis de stopper les craintes de contagion.
Si la deuxième partie de 2023 n’a pas été marquée par une crise majeure, plusieurs grands groupes du CAC 40 ont, à l’automne, souffert après avoir passé des avertissements sur résultats ou réduit drastiquement leurs prévisions (Alstom, Worldline qui a quitté le CAC 40 mi-décembre) ou simplement déçu les investisseurs au troisième trimestre (Sanofi et dans une bien moindre mesure LVMH).
De bons résultats d’entreprises
Reste que le CAC 40 a été soutenu le reflux de l’inflation des deux côtés de l’Atlantique au cours de l’année. Si bien que les marchés se sont mis à anticiper d’importantes baisse de taux directeurs en 2024 de la part de la Banque centrale européenne et de la Réserve fédérale américaine (Fed), de l’ordre de 125 points de base (1,25% ) pour la première, et de 175 points à 150 points de base pour la seconde. Ce phénomène a déclenché un rallye de fin d’année sur l’ensemble des places mondiales.
Soulignons aussi la bonne facture des résultats d’entreprises. À titre d’illustration, plus des deux-tiers des 38 sociétés de l’indice publiant des comptes semestriels correspondant aux six premiers mois de 2023 ont vu leur bénéfice net progresser.
Signe que la hausse du marché a concerné la quasi-totalité des secteurs, 34 des 40 valeurs du CAC 40 terminent l’année dans le vert.
Plusieurs groupes industriels ont signé un beau parcours. Porté par ses résultats étincelants, avec sa rentabilité impressionnante (une marge opérationnelle courante de 14,4% et un bénéfice de 10,9 milliards d’euros au premier semestre), Stellantis tutoie enfin les étoiles, et signe la plus forte hausse du CAC 40 (+59%). La méthode Carlos Tavares, qui conjugue discipline de fer sur les coûts et « pricing power » robuste, a fini par séduire les investisseurs.
Saint-Gobain (+45,52%) et Publicis (+41,23%) ont de leur côté su démontrer la pertinence de leur transformation. Le premier cité s’est renforcé sur des marchés porteurs, comme la chimie de construction. La société doyenne du CAC 40 a, à chaque publication de 2023, ravit le marché. Publicis, de son côté, a publié une croissance de son activité qui a pris de vitesse les analystes à plusieurs reprises, le groupe d’Arthur Sadoun gagnant des contrats et des parts de marché grâce notamment à son virage vers l’analyse de données. Schneider Electric (+38,66%) signe aussi une belle année et est d’ailleurs revenu récemment dans le club très fermé des groupes du CAC à plus de 100 milliards d’euros de capitalisation boursière.
Mentionnons aussi L’Oréal (+34,95%) et Hermès (+32,55%) qui affichent de bonnes performances alors que le luxe a souffert sur la seconde partie de l’année. Mais Hermès a fait honneur à son rang, en ne décevant jamais le marché à chacune de ses publications, ce qui illustre la résilience du sellier. L’Oréal, pour sa part, a pâti de la mauvaise conjoncture chinoise (et d’une offensive de Pékin contre le marché gris) mais a démontré sa capacité d’adaptation en dépassant les attentes dans les autres régions du monde, au troisième trimestre.
Profitons également de cette dernière séance pour vous souhaiter, très chers lecteurs, une bonne année 2024 au nom de toutes les équipes de BFM Bourse.
(Notez que nous reviendrons dans un article qui sera publié tôt samedi matin sur les grands gagnants et perdants du SBF 120).
Voici le palmarès 2023 du CAC 40 en variation
Stellantis +59,23%
Saint Gobain +45,52%
Publicis +41,23%
Schneider Electric +38,66%
Unibail-Rodamco-Westfield +37,45%
STMicroelectronics +36,85%
Safran +36,35%
L’Oréal +34,95%
Air Liquide +32,99%
Hermès +32,53%
Dassault Systèmes +31,9%
Crédit Agricole SA +30,55%
Airbus +25,74%
Legrand +25,53%
Michelin +25,03%
Vinci +21,69%
Bouygues +21,50%
Capgemini +21,13%
Veolia +19,04%
Danone +18,97%
Engie +18,82%
Renault +17,99%
BNP Paribas+17,28%
Axa +13,05%
Thales +12,32%
Orange +10,98%
Vivendi +8,32%
LVMH +7,8%
EssilorLuxottica +7,14%
Edenred +6,13%
Carrefour +5,72%
TotalEnergies +4,93%
Arcelormittal +4,33%
Société Générale +2,41%
Sanofi -0,38%
Eurofins -11,90%
Pernod Ricard -13,14%
Kering -16,15%
Teleperformance -41%
Alstom -46,63%
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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