[ad_1]
(BFM Bourse) – Cet article, en accès libre, est produit par l’équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l’intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.
Cette semaine est particulièrement riche en publications – pas moins de 5 ! – sur le front de l’emploi américain. Et les 2 premières, publiées en première partie de semaine, à savoir les nouvelles offres d’emploi et l’enquête ADP, ont montré une baisse notable des tensions sur l’emploi privé. On suivra donc attentivement les 3 autres, à savoir les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage et les suppressions de postes (Challenger) ce jeudi et surtout, en point d’orgue vendredi, le rapport fédéral NFP (Non Farm Payrolls) sur l’emploi privé en novembre, hors agriculture.
Ce reflux des tensions militent pour un discours moins musclé que prévu à l’issue, le 13 décembre, du dernier FOMC de la Fed. Conjugué à la confirmation d’un ralentissement de la dynamique des prix, cet assouplissement du paysage de l’emploi laisse penser en tous cas que le pic sur les Fed Funds est définitivement atteint.
Publiée hier, donc, cette enquête du cabinet privé en ressources humaines ADP a montré une stabilité des créations de postes dans le secteur privé (hors agriculture), légèrement au-dessus de la barre des 100 000. Ce qui suggérerait que les tensions sur l’emploi se tassent, laissant du champ à la Réserve fédérale américaine (Fed) pour maintenir ses taux directeurs avant de les réduire. Ces données ne constituent toutefois qu’un prélude imparfait aux chiffres officiels qui seront publiés vendredi après-midi.
Du côté des valeurs, l’automobile était en grande forme. Renault a signé la plus forte hausse du CAC 40 (+5,9%), et Stellantis a pris 2,9%. L’équipement automobile a été entraîné dans ce sillage, à l’image de Valeo (+3,63%). Rémy Cointreau a perdu 1,6% alors que la banque UBS a abaissé son conseil d' »acheter » à « neutre ». Du côté des plus petites valeurs, Catana a chuté de 8% après avoir publié une rentabilité en nette baisse sur l’ensemble de son exercice 2022-2023, en raison de l’inflation et des soucis logistiques.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé en territoire négatif, sous l’effet de quelques prises de profits, catalysées par le repli des cours du brut. Le Dow Jones a perdu 0,19% à 36 054 points et le Nasdaq Composite 0,58% à 14 146 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0770$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 69,60$.
A l’agenda ce jeudi, les données révisées du PIB T3 en Zone Euro à 11h00, les suppressions de postes aux Etats-Unis à 13h30, suivies par les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage à 14h30, attendues à 221 000 nouvelles inscriptions.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Le CAC a fini par combler intégralement le gap du 18 septembre, en le traversant, sans retournement de tendance au moment de son comblement. Les volumes ont été hier légèrement supérieurs à ceux observés la veille, étayant l’idée d’une reprise de souffle, à ce stade, plutôt qu’un franc reflux. Pour autant, un retour rapide sur les 7 200 points n’est pas exclu, avec une participation à la baisse des valeurs ayant le plus participé au rally automnal.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l’indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7500.00 points.
Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes

©2023 BFM Bourse
[ad_2]
Source link