CAC 40 : L’agenda statistique américain se densifie

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Des publications macroéconomiques importantes sont attendues ce jeudi (PIB US du 1er trimestre en données finales) et ce vendredi (prix PCE, baromètre d’inflation préféré de la Fed). En attendant que ces publications ne provoquent, le cas échéant, un directionnel, le CAC 40 est resté serein mercredi, profitant même d’un instant d’insouciance pour inscrire un nouveau record historique à 8 230 points.

Concernant la croissance américaine, « il ne fait quasiment aucun doute que le PIB des Etats-Unis restera en expansion au cours de la première moitié de l’année 2024. Nous estimons par ailleurs que l’activité américaine devrait progresser en 2024 à un rythme voisin de son potentiel, autrement dit dans une fourchette comprise entre 1,8% et 2,0% », pour Mabrouk Chetouane, Head of Global Market Strategy chez Natixis Investment Managers.

Quant aux prix PCE (personal consumption expenditures), ils sont attendus en hausse mensuels de 0,3%, hors alimentation et énergie. Hasard du calendrier, J Powell, le patron de la Fed, doit participer à quelques heures plus tard à une interview menée par Kai Ryssdal, l’animateur de ‘Marketplace’ lors de la conférence sur la macroéconomie et la politique monétaire, à San Francisco. Des questions du public sont attendues.

Côté valeurs, Micropole a gagné encore 10,9%, à 1,675 euro. C’est au-dessus du prix de 1,50 euro proposé par Miramar, société d’investissement de l’entrepreneur Sébastien Lombardo dans le cadre de son projet d’offre publique d’achat lancée mardi sur l’entreprise de services numériques de taille moyenne. Peu de variations remarquables à signaler en revanche, à la baisse comme à la hausse, sur le compartiment A de la cote, qui regroupe les grandes capitalisations parisiennes.

De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont clôturé la séance de mercredi dans le vert à l’image du Dow Jones (+1,22%) ou du Nasdaq Composite (+0,51%). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 0,86% à 5 248 points.

Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0810$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 81,60$.

A l’agenda ce jeudi, à suivre en priorité le PIB US (1er tr., données finales) à 13h30, l’indice PMI de Chicago à 13h00, et l’indice de confiance du consommateur (U-Mich, données révisées) à 15h00.

Continuons de préciser que depuis lundi, Wall Street ouvre à 14h30 (Heure de Paris), et non 15h30, tout simplement car la Côte Est des Etats-Unis est déjà passée en heure d’été, et nous pas encore. Les gros rendez-vous statistiques, souvent programmés à 14h30, le sont par conséquent dans l’intervalle à 13h30.

A noter que la Bourse de Paris sera fermé demain (Vendredi Saint) et lundi (Pâques).

ELEMENTS GRAPHIQUES CLES

Grâce aux volumes sur franchissement, à l’extension haussière depuis mardi et à la fédération sectorielle, nous pouvons basculer les 8 000 points psychologiques en support, contre lequel à terme, un pullback (rejet graphique de confirmation) n’est pas exclu. L’heure est dans l’immédiat à la respiration des cours. L’indice CAC a tracé, au contact de la bande de Bollinger supérieure, deux bougies où les points bas, le niveau d’ouverture et celui de clôture se confondent. Et ce avant d’entamer une lente décrue vers la partie basse d’un canal ascendant (en noir) sur le graphique journalier.

PREVISION

Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.

On prendra soin de noter qu’un franchissement des 8220.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 8000.00 points relancerait la pression vendeuse.