[ad_1]
(BFM Bourse) – L’indice parisien a terminé en léger repli ce mardi, digérant les déclarations de plusieurs responsables de la Fed dont Christopher Waller qui s’est dit convaincu que le niveau actuel des taux étaient suffisant pour dompter l’inflation. Le luxe a quant à lui souffert.
La Bourse de Paris a refusé de prendre des risques ce mardi, attendant des indicateurs d’envergure plus tard dans la semaine. Le CAC 40 a terminé en baisse de 0,21% à 7.250,13 points au cours d’une séance avec des volumes limités.
Le marché est resté attentif aux interventions des membres de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui tiendra sa prochaine réunion de politique monétaire les 12 et 13 décembre prochains.
Le gouverneur Christopher Waller a estimé être « de plus en plus confiant » quant au fait que le niveau actuel des taux directeurs de la banque centrale puisse permettre à l’inflation de revenir autour des 2%, selon des propos rapportés par CNBC. Le président de la Fed de Chicago, Austan Golsbee, a lui simplement jugé que l’inflation diminuait sans pour autant s’inscrire dans la cible voulue par l’institution américaine, rapporte Bloomberg.
Publiée dans l’après-midi, la confiance du consommateur américain pour le mois de novembre, mesurée par le Conference Board, n’a pas provoqué de grandes vagues sur le marché. L’indice de confiance s’est établi à 102 contre 99 en octobre.
Les investisseurs attendent surtout plusieurs statistiques importantes sur le front de l’inflation cette semaine. L’Allemagne mercredi, puis la France et la zone euro jeudi publieront la première estimation de l’inflation pour le mois de novembre. Aux Etats-Unis, l’indice PCE, la jauge préférée de la Réserve fédérale américaine (Fed) sera publiée jeudi également.
Autre grand rendez-vous: la prise de parole de Jerome Powell, le président de la Fed, qui doit s’exprimer vendredi.
Le luxe en petite forme
Sur le front des valeurs, le luxe a pesé sur la tendance parisienne. Kering a rendu 2,6%, LVMH perdu plus de 1,8% quand Hermès a cédé 2,01%.
Dans une note consacrée au secteur et publiée ce mardi, la banque HSBC a fait état d’une certaine prudence pour l’an prochain. Intitulée « Goodbye stellar growth » (« Au revoir la croissance vertigineuse »), l’établissement explique s’attendre à une croissance de 8% pour l’ensemble du luxe l’an prochain, après 35% en 2021, 15% en 2022 et 11% en 2023.
Ubisoft a lâché près de 9% alors que le groupe contrôlé par la famille Guillemot a émis des obligations convertibles ou échangeables en actions nouvelles ou existantes d’un montant de 495 millions d’euros. Le marché accueille fraîchement l’opération puisqu’elle implique une potentielle dilution pour les actionnaires.
Atos a poursuivi son repli et perdu 6,6% après la baisse de sa note de crédit à à « BB- » par S&P. Le groupe a déclaré de son côté disposer « des liquidités nécessaires pour faire face à ses obligations financières au cours des douze prochains mois ».
Du côté des changes, l’euro prend 0,3% face au dollar à 1,0989 dollar. Sur le front des cours pétroliers, celui-ci se reprend et s’adjuge plus de 2% en amont de la prochaine réunion de l’Opep+, prévue jeudi. Les marchés tablent sur de nouvelles coupes de production. Le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord gagne donc 2,4% à 81,79 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York avance de 2,6% à 76,83 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
[ad_2]
Source link