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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris termine en forte hausse de 1,2% malgré une Banque centrale européenne qui relève ses taux directeurs à un niveau historique. Mais les marchés interprètent cette hausse comme la dernière après le communiqué de la BCE.
Sans direction, la Bourse de Paris a repris des couleurs après les dernières annonces de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a certes relevé ses taux directeurs pour la dixième fois consécutive mais le marché estime que ce tour de vis monétaire sera bien le dernier.
Une annonce qui a fait sensation. Le CAC 40 qui évoluait autour de l’équilibre avant le communiqué de la BCE, termine en forte hausse de 1,19%, de retour sur les 7300 points à 7308,67 points après une pointe à +1,40% quelques minutes avant la clôture. L’indice vedette parisien revient à ses niveaux d’il y a deux semaines.
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La BCE a donc procédé à une hausse de ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage pour les porter à 4%, soit à leurs plus hauts depuis la création de l’euro et de la BCE en 1999. L’institution basée à Francfort a par ailleurs relevé ses prévisions d’inflation pour 2023 à 5,6% puis à 3,2% en 2024. Avant d’espérer une baisse à 2,1% en 2025, se rapprochant de l’objectif à moyen terme de la BCE fixé à 2%.
Maintenant que la BCE a (encore) porté ses taux à un niveau historique, les marchés interprètent le communiqué en faveur d’une pause des taux de la BCE. Car cette dernière indique en filigrane que de nouvelles hausses sont peu probables.
« Sur la base de son évaluation actuelle, le Conseil des gouverneurs considère que les taux d’intérêt directeurs de la BCE ont atteint des niveaux qui, maintenus pendant une durée suffisamment longue, contribueront fortement au retour au plus tôt de l’inflation au niveau de l’objectif », explique ainsi la banque centrale dans son communiqué.
Du côté du marché obligataire, le taux du Bund allemand à dix ans, la référence pour la zone euro, reculait à 2,613%, tandis que son homologue français de même échéance baissait à 3,112% après cette fin supposée de la politique monétaire restrictive de la BCE.
Sur le marché des devises, l’euro perdait encore 0,7% à 1,0661 dollar pour ces mêmes raisons.
Comme le marché, Alstom reprend des couleurs
Du côté des valeurs, Alstom a repris 4,6% et comble ses pertes de la veille. Mercredi, le titre avait souffert d’une note de Barclays qui a entamé le suivi du titre à « sous-pondérer », l’équivalent de vente chez la banque britannique. L’établissement s’inquiète de la génération de cash de l’équipementier ferroviaire, de sa dette, d’un ralentissement des commandes voire d’une dégradation de Moody’s.
Pernod Ricard limite son repli à 0,3% et Rémy Cointreau à 1,46% alors que Barclays est passé de « surpondérer » à « sous-pondérer » sur les deux valeurs. Le déclin démographique en Chine constitue une mauvaise nouvelle pour Pernod et Rémy Cointreau, selon l’intermédiaire financier.
Bouygues (+2,5%) a en revanche bénéficié d’un relèvement de recommandation de la part d’Exane BNP Paribas à « surperformance » contre « neutre ».
Du côté des plus petites valeurs, Esker a cédé 3,3% après avoir abaissé son objectif de rentabilité pour 2023 en raison de l’inflation.
Les contrats pétroliers progressent. Le contrat sur le Brent de mer du Nord de novembre prend 1,6% à 93,38 dollars le baril tandis que celui d’octobre sur le WTI coté à New York avance de 1,5% à 89,87 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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