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(BFM Bourse) – Les commentaires de Jerome Powell ont alimenté les tensions sur le marché obligataire. Cette nouvelle poussée des rendements ainsi que le conflit au Proche-Orient pèsent grandement sur le CAC 40 qui perd 1,5% vendredi soir et 2,7% sur la semaine.
Rude semaine pour la Bourse de Paris qui a été chahutée une nouvelle fois par les tensions sur le marché obligataire après des propos restrictifs du président de la Réserve fédérale américaine et la crainte d’une escalade du conflit au Proche-Orient. Le CAC 40 clôture en forte baisse de 1,52% à 6816,22 points ce vendredi, de retour à des plus bas depuis le mois de mars, lorsque les craintes sur le secteur bancaire secouaient le marché.
Avec un repli hebdomadaire de 2,67% l’indice vedette parisien accuse donc sa cinquième semaine dans le rouge, une série inédite depuis mars 2020 et la pandémie de Covid-19.
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Il faut dire que le climat ambiant sur les marchés n’incite pas à la prise de risque en cette journée des trois sorcières, correspondant à la journée où expire simultanément plusieurs produits dérivés – à l’exception des contrats à terme sur actions dont l’échéance est exclusivement trimestrielle.
Bien sûr, la tendance est marquée par les craintes d’escalade du conflit entre Israël et le Hamas au Proche-Orient alors que le marché redoute des répercussions sur d’autres pays.
Ce contexte adverse au risque profite à l’once d’or, valeur refuge par excellence en cas de turbulences boursières. La relique barbare vient de renouer avec les 2.000 dollars l’once.
En revanche, le marché obligataire reste encore sous tension après la dernière sortie de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed). Dans une intervention effectuée après la clôture des marchés européens jeudi, le banquier central a tenu certains propos restrictifs.
En conséquence les rendements obligataires ont connu une nouvelle poussée de fièvre, le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans ayant terminé à 4,990% jeudi soir et a même dépassé les 5% ce vendredi avant de se replier à 4,90%. Les rendements de la dette française à 10 ans restent autour de 3,50% à 3,51% ce vendredi soir.
L’Oréal résiste
Du côté des valeurs, le rouge est de rigueur avec seulement une poignée de valeurs qui terminent la semaine dans le vert comme EssilorLuxottica (0,6%) qui a publié une activité jugée satisfaisante par les analystes ou Worldline (+0,5%).
L’Oréal a perdu 1,5%. Le groupe a publié une croissance légèrement sous les attentes au troisième trimestre en raison essentiellement de la Chine, avec une offensive sur le commerce gris. Mais la société est parvenue à dégager une croissance solide en Amérique du Nord et en Europe.
Hors indice vedette, Technip Energies a rebondi de 5,1%, bénéficiant du soutien d’Oddo BHF qui reste à « superformance » sur le dossier. La veille, le titre avait perdu 13,75% en réaction à la publication d’une enquête du Monde sur l’implication du groupe pétrolier dans un méga-projet gazier russe dans le contexte des sanctions internationales.
Vivendi a progressé de 2,9%, après une publication trimestrielle portée par les bonnes performances de Canal+ et Havas.
Verallia en revanche a reculé de 5%, pénalisé par le flou autour de ses perspectives pour 2023. Le groupe a éludé son objectif de croissance et abaissé celui sur sa rentabilité, après un troisième trimestre mitigé.
Sur les autres marchés, l’euro prend 0,10% face au dollar à 1,0593 dollar. Les contrats pétroliers progressent. Le contrat sur le Brent de mer du Nord s’adjuge 1% à 93,27 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York avance de 0,9% à 89,14 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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