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Au lendemain de l’issue d’un FOMC à la tonalité dovish, le CAC 40 est parvenu à inscrire dans le sillage de Wall Street un nouveau record historique en données de séance à 8 229 points dès l’ouverture.
Pour rappel, J Powell, le patron de la Fed a pleinement rassuré la communauté financière en confirmant que le scénario de trois baisses des taux fédéraux tenait encore la corde, et que l’inflation continuait, en tendance, à diminuer, malgré quelques « remous ». Un statu quo sur les taux pour cette échéance a été confirmé, comme très largement attendu.
Whitney Watson, Co-Head & Co-CIO, Fixed Income & Liquidity Solutions, Goldman Sachs Asset Management pense que « les progrès de l’inflation au cours de l’année écoulée et les signaux de désinflation, avec le rééquilibrage de plusieurs marchés (notamment le marché du travail, des biens ou encore de la location), conduiront la Fed à entamer son cycle de baisse des taux cet été. »
« Dans l’ensemble, malgré les récents accrocs sur la route de l’inflation, les principales banques centrales restent sur la voie d’une baisse des taux dans les mois à venir. »
Le FOMC de juin devrait être le point de départ de cette baisse des taux, avec une probabilité de 74,4% selon l’outil FedWatch du CME.
Au chapitre statistique, les investisseurs ont pris connaissance des indicateurs PMI, baromètres d’activité calculés après enquête auprès de directeurs des achats. Les résultats sont très contrastés Zone Euro. En premières estimation pour le mois en cours, le PMI industriel (45,7) ressort nettement sous les attentes en raison de la composante allemande, tandis que le PMI services, à l’inverse, surprend agréablement en repassant significativement au-dessus de la barre des 50 points, synonyme d’expansion, à 51.1, au-delà des attentes.
« L’apaisement des tensions sur les prix dans le secteur des services (secteur particulièrement sensible aux hausses de salaires) rassurera quelque peu la Banque centrale européenne. De fait, la hausse des prix payés par les prestataires de services a légèrement ralenti en mars, les prix facturés ayant par ailleurs suivi la même trajectoire. Le niveau de l’inflation demeure toutefois élevé et cette dernière évolution des données PMI sur les prix ne suffira pas à modifier le projet de la BCE, qui semble prévoir une baisse de son taux directeur en juin plutôt qu’en avril », a commenté Norman Liebke, Économiste à Hamburg Commercial Bank.
Outre Atlantique, RAS concernant les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, toujours aussi proches du plancher des 200 000 unités. En revanche, l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie (Philly Fed) a agréablement surpris, en territoire positif à 3.2, alors que le consensus laissait augurer un reflux dans le rouge.
Côté valeurs, Kering (-1,04%) a contrôlé l’hémorragie de la veille (-12%), sur warning (avertissement) sur les ventes du premier trimestre. Forvia a gagné 3,5% bénéficiant d’un relèvement de recommandation de la part d’UBS à l’achat, entraînant dans son sillage Valeo (+2,1%), autre grand équipementier automobile de la place parisienne. Remy Cointreau (+1,9%) est de son côté porté par Deutsche Bank qui est passée de « conserver » à « acheter » sur le titre. La banque est également passée de « vendre » à « conserver » sur Pernod Ricard qui a progressé de 0,9%. A contrario, Capgemini termine lanterne rouge du CAC 40, (-2,7%), pénalisé par son comparable américain Accenture qui a abaissé sa prévision de ventes pour 2024.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de jeudi en hausse mesurée, à l’image du Dow Jones (+0,68% à 39 781 points), ou du Nasdaq Composite (+0,20% à 16 401 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grignoté 0,32% à 5 241 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0830$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 80,50$.
A l’agenda ce vendredi, à suivre en priorité l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne à 10h00 et un discours de J Powell, Président de la Fed à 14h00.
Continuons de préciser que depuis lundi, Wall Street ouvre à 14h30 (Heure de Paris), et non 15h30, tout simplement car la Côte Est des Etats-Unis est déjà passée en heure d’été, et nous pas encore. Les gros rendez-vous statistiques, souvent programmés à 14h30, le sont par conséquent dans l’intervalle à 13h30.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Grâce aux volumes sur franchissement, à l’extension haussière depuis mardi et à la fédération sectorielle, nous pouvons basculer les 8 000 points psychologiques en support, contre lequel à terme, un pullback (rejet graphique de confirmation) n’est pas exclu. L’heure est dans l’immédiat à la respiration des cours. L’indice CAC a tracé, au contact de la bande de Bollinger supérieure, deux bougies où les points bas, le niveau d’ouverture et celui de clôture se confondent. Et ce avant d’entamer une lente décrue.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 8220.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 8000.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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