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L’indice CAC 40 s’est contracté jeudi de 0,94% à 7 191 points, accélérant ses pertes en seconde partie de séance avec les repères en provenance de Wall Street, elle-même refroidie par les Minutes de la Fed, publiées la veille.
Le traditionnel compte-rendu chronologique des débats entre les membres du Comité de politique monétaire (FOMC), au travers des points de désaccord et du ton employé, a laissé transparaitre un niveau d’inquiétude encore important sur l’inflation. Le rapport milite par conséquent pour un maintien des taux fédéraux (Fed Funds) à un niveaux élevés pendant de nombreux mois, sous la forme d’un plateau.
« En effet, le rapport de l’institution monétaire indique que ‘la plupart des participants ont continué à percevoir des risques significatifs à la hausse pour l’inflation, ce qui pourrait nécessiter un nouveau resserrement de la politique monétaire' », relève John Plassard de Mirabaud.
Les Treasuries 10 yrs flirtaient désormais avec les 4,30%, au plus haut depuis novembre 2007.
Bien que les CPI ont montré des signes très encourageants par leur récente dynamique, la solidité chronique du marché de l’emploi.
Christian Scherrmann, Economiste US DWS, note qu’à terme, « un ralentissement de l’embauche sera probablement bien accueilli par les banquiers centraux, mais pour l’instant, l’obstination de la croissance globale des salaires est peut-être plus importante. »
« Si la demande reste forte dans des secteurs tels que les loisirs, l’hôtellerie et les soins de santé, les salaires dans ces secteurs ont en fait augmenté un peu moins qu’auparavant. En fin de compte, il s’agit d’un ensemble hétérogène qui soutient à la fois un scénario d’atterrissage en douceur et une possible récession légère à un moment ou à un autre. Pour la Fed, cependant, [le dernier rapport NFP] semble soutenir son orientation hawkish, mais n’implique pas nécessairement une nouvelle hausse en septembre.
Il était question d’emploi justement hier côté statistiques: les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis se sont établies à 239.000, proche du chiffre attendu (240.000) tandis que l’indice de l’activité manufacturière de la région de la Philadelphie est repassé dans le vert en août, à 12 contre -10 attendu et -13,5 le mois précédent.
Du côté des valeurs, la tech a souffert de la remontée des taux obligataires, OVHCloud perdant 4,2%, Dassault Systèmes 3,3%. Worldline, qui a perdu 3,5%, a également pu être lesté par le plongeon de son concurrent néerlandais Adyen qui s’est effondré de 39% à la Bourse d’Amsterdam, après avoir dévoilé des résultats semestriels nettement inférieurs aux attentes.
Seuls les valeurs défensives Sanofi (+1,4%) et Carrefour (+1,1%) sur le CAC 40 ont enregistré des hausses un peu franches, même si Société Générale (+0,3%) a aussi progressé aussi alors que Royal Bank of Canada a relevé son objectif de cours sur la banque tout en maintenant son opinion à « performance sectorielle ».
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont accentué leur repli hebdomadaire à l’image du Dow Jones, qui a perdu 0,84% supplémentaires vendredi, et du Nasdaq Composite (-1,17%) sur fond d’échauffement des rendements des obligations souveraines fédérales. Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a perdu 0,77% à 4 370 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0870$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 80,50$.
A l’agenda ce vendredi, à suivre en priorité les données finales des prix à la consommation en Zone Euro pour juillet, à 11h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Jeudi 10 août, l’indice tricolore est venu se confronter à la borne haute d’un diamant plus large que le précédent, dont la validité a été effectivement testée vendredi 11, et pleinement validée par la combinaison de bougie en englobante baissière du début de semaine 33. Une forte volatilité est attendue jusqu’à la fin du mois d’août, mois qui ne déroge pas historiquement à une tendance à la volatilité. A ce stade, une ligne d’encolure vers 7 250 points, menacée hier, a été enfoncée dans des volumes en hausse sinon nourris, ouvrant la voie à une visite de la borne basse du losange aplati représenté sur le graphique.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l’indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7500.00 points.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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