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(BFM Bourse) – Cet article, en accès libre, est produit par l’équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l’intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.
L’indice CAC 40 a connu une séance sans grand relief mercredi en se contractant de 0,36% à 7 611 points, sous ses sommets historiques, lesté par TotalEnergies dont la copie annuel, pourtant historique sur le plan de la rentabilité, n’a pas pleinement convaincu (voir plus bas).
Au chapitre statistique, peu de choses à se mettre sous la dent hier. A noter le déficit mensuel (décembre) de la balance commerciale française qui s’est accentué, à -6,8 Milliards d’euros. Au fond, les opérateurs sont toujours en phase de digestion de la publication, en fin de semaine dernière, d’un rapport fédéral sur l’emploi d’une très grande solidité. Tellement grande qu’il a fermé à lui seul la porte aux derniers espoirs d’une première baisse des taux le mois prochain.
C’est un sentiment de retenue qui prédomine, sur fond de questionnements sur un possible retour du spectre d’une crise des banques régionales américaines. Les doutes sont en effet permis alors que New York Community Bancorp (NYCB), une banque régionale américaine, montre des signes inquiétants de faiblesse…
Si cet établissement bancaire n’évoque rien au quidam, il a été pourtant un acteur majeur du sauvetage de Signature Bank, une des banques qui avaient été emportées par la crise bancaire qui a donné des sueurs froides aux marchés financiers au mois de mars 2023. Et cette fois-ci, c’est le sauveur qui menace l’équilibre précaire d’un secteur portant les stigmates de cette crise.
Côté valeurs, c’est TotalEnergies (-3,17%) qui a retenu l’attention des marchés hier, en publiant avant Bourse des bénéfices record.
Mais le groupe a bénéficié d’une base de comparaison favorable puisque l’exercice 2022 avait été plombé par les lourdes charges exceptionnelles de près de 15 milliards de dollars liées à la Russie. In fine, ses résultats du quatrième trimestre ont été légèrement inférieurs aux attentes, tandis que ses annonces sur la distribution des actionnaires (dividendes, rachats d’actions) se sont avérées tout juste en ligne. De quoi pousser à la prise de profits, alors que le titre avait gagné 1,8% la veille, dans le sillage des excellents résultats de son comparable britannique BP.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de mercredi dans le vert. Nouveau record historique à la clef pour le S&P500 (+0,82%), porté par la poursuite du bal des trimestriels. Le laboratoire Eli Liily & Co, bénéficiant des ventes de son traitement anti obésité, en est une illustration majeure. Le Dow Jones, riche en bancaire, a moins progressé (+0,40%) tandis que le Nasdaq Composite a gagné 0,95%.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0780$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 74,20$.
A l’agenda ce jeudi, à suivre en priorité le bulletin économique de la BCE à 11h00 et les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage aux Etats-Unis à 14h30. Elles sont attendues à 221 000, un niveau toujours aussi proche des 200 000, matérialisant des tensions sur le marché de l’emploi.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Le biseau (wedge) qui prédominait jusque là a été brisé dans son élan par la formation d’un ample gap et d’un accroissement des gains en cours même de séance vendredi 26 janvier. C’est désormais un défi de taille qui attend le CAC: la création d’une série de records absolus. Pour ce faire, la participation des seuls secteurs du luxe et des spiritueux serait insuffisante.
Dans l’immédiat, une respiration des cours est l’option privilégiée sur cette dernière partie de la semaine. Avec un oeil attentif aux titres ayant le plus grimpé depuis la mi-janvier. (LVMH, Hermès, Teleperformance, CapGemini, Safran ou encore Publicis).
Une première divergence entre cours et RSI, entre les deux derniers points hauts (14/12 et 31/01) devient nette.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 7695.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 7406.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires
![CAC 40 : En quête de catalyseurs sous les zéniths (©ProRealTime.com) CAC 40 : En quête de catalyseurs sous les zéniths (©ProRealTime.com)](https://www.tradingsat.com/media/pictures/analyse/cac-40-a-20240208082525.jpg)
Graphique en données quotidiennes
![CAC 40 : En quête de catalyseurs sous les zéniths (©ProRealTime.com) CAC 40 : En quête de catalyseurs sous les zéniths (©ProRealTime.com)](https://www.tradingsat.com/media/pictures/analyse/cac-40-a-20240208082525.png)
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