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Quelques prises de profits ponctuelles, et à lui-seul le reflux de TotalEnergies (-1,70%) ont fait caler le CAC pour l’avant-dernière séance de l’année (-0,48% à 7 535 points). L’indice phare parisien devrait, dans un niveau d’activité famélique, achever un cru 2023 exceptionnel dans le calme. L’indice tricolore affiche pour l’instant un bilan annuel positif de +16,40%, bilan qui s’est enjolivé en dernière partie d’année avec la perspective de plus en plus nette de voir les grandes banques centrales desserrer le robinet monétaire dès 2024. En particulier, la Fed pourrait même procéder à sa première baisse des taux dès le mois de mars; c’est en tout cas ce qui ressort clairement de l’outil FedWatch du CME, depuis la publication la semaine dernière de signaux de ralentissement de l’économie… et de l’inflation !
« Pas de fausses notes du côté des États-Unis avec des données macroéconomiques qui militent toujours pour le scenario idéal d’atterrissage en douceur de la croissance », note Romane Ballin, gérante obligataire d’Auris Gestion.
Publié vendredi, l’indice des prix PCE, le plus suivi par la Réserve fédérale (Fed) américaine, a reculé contre toute attente de 0,1% en novembre. En rythme annuel, la hausse est limitée à 2,6% sur un an en novembre, contre 2,9% le mois précédent. Hors éléments volatils comme l’énergie et l’alimentation, l’indice d’inflation de base « core PCE » ressort à 3,2%, contre un consensus à 3,3% et après 3,4% en octobre.
« Si la variation sur un an (3,2%) reste supérieure à la cible de 2% de la Fed à cause des effets de base, l’inflation sur le dernier semestre est revenue sur le rythme que souhaite atteindre la banque centrale », note Enguerrand Artaz, Global allocation fund manager chez La Financière de l’Echiquier.
« Alors qu’en parallèle le retournement du marché de l’emploi se confirme et que les “red flags” se multiplient sur les perspectives de croissance, la Fed n’a plus aucune raison de ne pas rapidement baisser ses taux. Une 1ère baisse en mars devient un scénario très crédible. »
La veille, la croissance a été révisée nettement en baisse à 4,9% en rythme annualisé, contre 5.2% pour les estimations précédentes. De quoi nourrir le scénario d’une Fed plus clémente, en cohérence avec le ton adopté par J Powell à l’issue du dernier FOMC de l’année.
Au chapitre statistique jeudi, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage viennent de ressortir en légère hausse à 218 000 nouvelles unités, sans pour autant s’éloigner significativement de la cible. Les ventes de logements en cours en pour leur part stagné en novembre, là où le consensus visait une hausse sensible.
Côté valeurs, à retenir principalement la baisse des dossiers (para)pétroliers sur fond de repli du brut, à l’image de Schlumberger (-1,08%), Vallourec (-1,18%), Technip (-1,53%), et TotalEnergies (-1,70%). « Les pétroliers (…) ayant repris leurs traversées du canal de Suez et de la mer Rouge, grâce à la présence rassurante d’une équipe maritime dirigée par les Etats-Unis dans la région, cela a permis de dissiper certaines inquiétudes immédiates concernant les problèmes d’approvisionnement », explique Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown, citée par l’AFP.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont connu une séance très calme, avec des clôtures proches de l’équilibre à l’image du Dow Jones (+0,14% à 37 710 points) ou du Nasdaq Composite (-0,03% à 15 095 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grignoté symboliquement 0,04% à 4 783 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1070$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 72,00$.
A l’agenda ce vendredi, à suivre en priorité l’indice PMI manufacturier de Chicago à 15h45.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La création de nouveaux zéniths sur le CAC, point d’orgue du rally automnal, aura couronné un mouvement de fédération remarquable. Dans l’immédiat, c’est une saine consolidation en biseau (wedge) qui se dessine. Une sortie par le haut, sous réserve d’une accélération des volumes de transactions, viendrait annoncer la formation d’un ultime jambe haussière avant une longue respiration des cours.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 7585.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 7406.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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