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(BFM Bourse) – L’indice parisien a légèrement viré au rouge à la clôture mercredi soir, alors que les investisseurs patientent avant l’issue de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Le CAC 40 baisse de 0,16% à 7.531,22 points pour s’éloigner légèrement de ses records.
Bis repetita. En hausse une bonne partie de la séance, la tendance à la Bourse de Paris s’est une nouvelle fois jouée avec l’ouverture des marchés américains.
Les indices américains ont en effet ouvert en ordre dispersé, en attendant le dernier verdict de l’année de la Réserve fédérale. La veille, ils avaient inscrit des sommets depuis le début de l’année 2022 en réaction à la publication de l’indice de prix à la consommation aux Etats-Unis, montrant un ralentissement des prix coté consommateur.
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Ce mercredi, c’est un autre indice relatif aux prix mais du côté producteurs, cette fois-ci, qui a été publié avant l’ouverture des marchés outre-Atlantique. Cet indice des prix à la production a montre une stabilité des prix de gros au mois de novembre, là où le consensus attendait de son côté, une légère hausse des prix, à 0,1%. Et sur un an, ces prix ont progressé moins vite, de 0,9% après une hausse de +1,2% en rythme annuel, constatée au mois d’octobre.
A Paris, le CAC 40 clôture donc en légère baisse de 0,16% à 7.531,22 points ce mercredi soir. Les investisseurs sont donc prudents avant le grand rendez-vous de la journée à savoir la décision sur les taux de la Fed, attendue à 20h et suivie du discours de son président, Jerome Powell.
Si le statu quo sur les taux ne fait aucun doute, le marché restera très attentif au ton employé par le banquier central, de sorte à déceler le moindre indice permettant d’anticiper la suite. Pour l’heure, selon l’outil FedWatch du CME Group, les investisseurs tablent entre une baisse de 100 points de base et 125 points de base (soit 1% à 1,25%) des taux directeurs de la Fed en 2024.
« Nous pensons toujours que l’inflation sous-jacente va ralentir sous les 3% avant mi-2024 mais que, par la suite, la convergence jusqu’à la cible de 2% sera plus lente et nécessitera un ralentissement plus net de la croissance et de l’emploi américain dans les prochains mois. Dans ce contexte, la Fed ne devrait pas remonter davantage ses taux mais devrait essayer de convaincre les marchés qu’elle n’est pas prête à baisser ses taux rapidement », estime Xavier Chapard de LBPAM.
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Carrefour au rayon baisse
Du côté des valeurs, Arkema a progressé de 5,5%, porté par un relèvement de conseil à l’achat de la part d’UBS. La banque suisse juge crédible les objectifs 2028 annoncés par le chimiste et juge en conséquence « injustifiée » la décote dont il souffre en Bourse.
Carrefour a lâché 5,4% alors que selon le baromètre Kantar sur la période, allant du 30 octobre au 26 novembre, E.Leclerc a vu sa part de marché bondir par rapport à la période comparable de l’année 2022, passant à 24,6% (+1,6%) tandis que celle de Carrefour recule de 0,4% à 18,8%.
Solutions 30 a progressé de 4% après avoir fait un point d’étape sur ses ambitions, le groupe visant notamment une marge brute d’exploitation à deux chiffres dans toutes ses géographies. L’ex PC-30 a également indiqué que son endettement atteindrait un pic cette année avant de refluer, tout en restant nettement inférieur au plafond voulu par ses créanciers.
Du côté des petites valeurs, SII a bondi de 31,4% alors que la société informatique va faire l’objet d’une offre publique d’achat extériorisant une prime de 32%.
Sur les autres marchés, l’euro abandonne 0,1% face au dollar à 1,0791 dollar. Les cours du pétrole reprennent des couleurs après les commentaires optimistes de l’Opep sur l’orientation de la demande pour 2024. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagne 1,4% à 74,29 dollars le baril tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New York avance également de 1,4% à 69,56 dollars.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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