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Les dégagements ont été très appuyés hier sur l’indice CAC 40 qui a reflué de plus de 3% (3,13% à 7 082 points), touchant un point bas du 28 mars, accréditant l’idée que nous sommes au coeur de la formation d’une figure en diamant. Les marchés sont sous forte pression, pâtissant « d’un double effet négatif. Depuis plusieurs jours, les indicateurs économiques ne sont pas bons, en Europe et en Asie, comme on l’a encore vu mercredi avec les PMI Services. Et par ailleurs, les indices actions sont pénalisés par les discours d’intention volontaristes et restrictifs des banques centrales dont on sait déjà (pour la Fed, la Réserve fédérale américaine, et la Banque centrale européenne, la BCE) qu’elles vont certainement relever leurs taux en juillet. Il y aura ensuite le doute sur une deuxième hausse consécutive, doute qui durera jusqu’en septembre », développe Alexandre Baradez, chef de la recherche marché d’IG France. » C’est cette concomitance entre ralentissement économique, et pression continue sur les taux, qui pèse sur l’appétence au risque.
L’hypothèse d’un nouveau relèvement des taux fédéraux à la fin du mois est quasiment acquise. D’autant que les derniers chiffres sur l’emploi montre un échauffement supplémentaire. La traditionnelle enquête du cabinet privé en ressources humaines ADP a mis en évidence près de 500 000 créations de postes dans le secteur privé non agricole, explosant la cible et donnant du crédit à la stratégie de la Fed. Pas d’écart par rapport à la cible à signaler en revanche concernant les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, à 248 000 nouvelles unités. Dans ce contexte, les chiffres sur l’emploi privé ce vendredi seront scrutés. Le NFP (pour Non Farm Payrolls) à paraitre à 14h30 en point d’orgue statistique de cette dernière partie de semaine, sera l’occasion de jauger la dynamique des tensions sur le marché de l’emploi, et de l’effet d’inertie de ses tensions sur les salaires et les prix.
Côté valeurs l’ensemble des dossiers cotés sur le CAC 40 ont terminé dans le rouge et particulièrement les les valeurs cycliques. Les valeurs technologiques ont elles aussi connu une séance atroce, STMicroelectronics a lâché 5,1%, Capgemini a rendu 4,5%. Il en est de même pour les foncières à l’image de Unibail-Rodamco (-5,6%), lanterne rouge du CAC 40. Publicis a de son côté connu une brève pointe à plus de 5% avant de redescendre (-1,9% à la mi-séance), avec des spéculations d’un hypothétique intérêt de Vincent Bolloré via Vivendi, à la suite d’un article de Challenges.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé dans le rouge, dans des proportions moindres toutefois, à l’image jeudi du Dow Jones (-1,07% à 33 922 points) ou du Nasdaq Composite -0,82% à 13 679 points. Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, s’est contracté de 0,79% à 4 411 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0890$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 71,20$.
A l’agenda ce vendredi, le point d’orgue statistique est naturellement le rapport NFP (Non Farm Payrolls) sur l’emploi privé américain à 14h30. La dynamique des salaires, tout comme le taux de chômage et les créations de postes seront minutieusement décortiquées. A noter que Christine Lagarde se prêtera ua jeu des questions / réponses lors des Rencontres Économiques d’Aix en Provence cette après-midi.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La bougie hebdomadaire de la semaine passée montre le soulagement d’une communauté financière qui assiste concomitamment à un soft landing de l’économie américaine, sans nouvelle mauvaise surprise sur le front de l’inflation. Les prochains niveaux de résistance sont situés à 7 500 puis 7 585 points. Il faudrait pour cela une fédération sectorielle au sein du CAC, que nous n’avons pas. Le scénario alternatif est celui d’une congestion en consolidation élargie, de type diamant.
Le cas échéant, nous serions au cœur – c’est-à-dire dans sa phase la plus large – , de ce diamant. Pour rappel, il s’agit d’une figure proche d’un losange. Graphiquement, le diamant ressemble à un losange plus ou moins aplati : au début de la formation de la configuration, les cours évoluent à l’intérieur d’un coin qui va en s’agrandissant, puis, à mi-parcours, ils oscillent à l’intérieur d’un triangle qui va en s’amenuisant.
La volatilité intense jeudi accrédite cette thèse.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 7410.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 7070.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes

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