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(BFM Bourse) – L’indice parisien a clôturé la séance de ce vendredi en très forte hausse, les investisseurs étant rassurés par des signes de ralentissement du marché du travail aux Etats-Unis et encouragés par des informations sur des mesures de soutien à l’économie en Chine.
La Bourse de Paris termine en trombe la semaine. Le CAC 40 a achevé la séance de ce vendredi sur une hausse de 1,32% à 7.526,55 points, très proche de ses records en séance (7.581,26 points) et à la clôture (7.577 points).
Le CAC 40 GR, c’est-à-dire avec dividendes réinvestis (comme le DAX) a lui déjà d’ailleurs déjà dépassé ses records de 2023.
Sur l’ensemble de la semaine, le CAC 40 s’est adjugé 2,46%, poursuivant ainsi un très beau rallye de fin d’année.
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Plusieurs éléments ont alimenté la hausse du marché ce vendredi. Tout d’abord d’après des médias d’État locaux cités par Reuters, le bureau politique du Parti communiste chinois aurait décidé de stimuler la demande intérieure et de soutenir la reprise économique, en mettant notamment en place une politique budgétaire « proactive ».
Ce qui a donné un gros coup de pouce aux cours des groupes de luxe, secteur très exposé à la Chine. Kering a pris 2,6%, LVMH 3,3% et Hermès 1,5%.
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Un rapport sur l’emploi plus positif qu’il n’y paraît
Puis le rapport sur l’emploi américain pour le mois de novembre a été publié, avec 199.000 créations de postes. En apparence, ce chiffre s’avère en hausse par rapport à octobre (150.000) et supérieur aux attentes du consensus compilé par le Wall Street Journal (190.000).
Mais cette statistique doit être retraitée de plusieurs éléments. « Une grande partie de la croissance de l’emploi ce mois-ci peut être attribuée à la fin des grèves de l’UAW (le syndicat américain de l’automobile, NDLR) et d’Hollywood », remarque Bank of America. Capital Economics souligne que la fin de ces grèves a ajouté 47.000 postes et que, de plus, le secteur public a créé 49.000 emplois en novembre.
« Si l’on exclut ces secteurs non cycliques (et les effets des grèves), l’économie n’a créé que 26.000 emplois, ce qui renforce l’idée qu’après un troisième trimestre très fort, la croissance (de l’emploi, NDLR) ralentit au quatrième trimestre », fait valoir le think tank.
Autrement dit, ces données ont renforcé les convictions des investisseurs quant à de prochaines baisses de taux directeurs des grandes banques centrales l’an prochain.
À la lueur de ces chiffres, Capital Economics estime d’ailleurs que la Réserve fédérale américaine (Fed) baissera ses taux dès le printemps prochain.
Airbus au plus haut
Du côté des valeurs, en dehors du luxe, Airbus a repoussé ses plus hauts historiques, prenant 2,5%. L’avionneur est soutenu par Deutsche Bank qui est repassé à l’achat sur la valeur, jugeant que les tensions sur sa chaîne d’approvisionnement s’atténuent.
Vivendi a pris 2,4%, porté par son futur retour dans l’indice CAC 40. Alstom s’est adjugé 0,5%, malgré un abaissement de recommandation de JPMorgan de « surpondérer » à « neutre ». Le marché peut peut-être pousser un « ouf » de soulagement, Alstom ayant été maintenu dans le CAC 40 par le conseil scientifique d’Euronext, alors que les spéculations sur sa sortie étaient vives.
Worldline qui s’apprête, lui, à quitter le CAC 40, a signé la plus forte (et l’une des rares) baisse de l’indice, avec un repli de 1,3%.
Sur les autres marchés, l’euro abandonne 0,4% à 1,0755 dollar. Avec le retour de l’appétit pour le risque le pétrole avance nettement. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord prend 2,4% à 75,79 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New York s’adjuge 2,7% également à 71,18 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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