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(BFM Bourse) – L’indice parisien finit non loin de l’équilibre ce jeudi, miné par le lourd repli de l’équipementier ferroviaire après un avertissement sur sa consommation de trésorerie. Le titre Alstom chute de près de 38% à la clôture.
La Bourse de Paris a dû composer avec la lourde chute d’un de ses pensionnaires, à savoir Alstom qui s’effondre de 37,6% à la clôture jeudi soir, après son un méga-avertissement sur son cash-flow.
Le CAC 40 termine en hausse symbolique de 0,02% mais reste toujours bloqué sous les 7000 points, à 6 998,25 points. Il s’agit de la première séance de hausse (même si elle est modeste) de la semaine, au lendemain d’une clôture à l’équilibre parfait et deux importantes baisses lundi et mardi.
La grande actualité est bien évidemment du côté des valeurs, avec un plongeon d’Alstom de plus de 37%, baisse rarement vue sur l’indice parisien.
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L’équipementier a passé un méga-avertissement sur son cash-flow, et prévoit de brûler entre 500 millions et 750 millions d’euros de trésorerie sur l’exercice en cours qui sera clos en mars prochain, alors qu’il avait auparavant anticipé que la génération de cash serait « significativement positive » sur l’exercice. La faute à un premier semestre au cours duquel le groupe a décaissé plus de 1 milliard d’euros de trésorerie, selon des données préliminaires.
Ces annonces inattendues ont de quoi remettre sur le tapis les doutes des investisseurs sur la robustesse du bilan d’Alstom, quand bien même le directeur financier, Bernard Delpit, a écarté une augmentation de capital.
Du côté de la macroéconomie, les inscriptions au chômage ont augmenté moins que prévu, à 207.000 demandes, ce qui est en dessous des attentes du marché, logées à 210.000 unités.
Mais le grand rendez-vous est bien entendu vendredi, avec la publication du rapport officiel sur l’emploi américain. Le consensus table sur une baisse des créations d’emplois à 170.000 emplois après 187.000 en août et un taux de chômage en baisse de 0,1% à 3,7%. Le salaire moyen, qui est étroitement surveillé pour jauger des tensions sur les prix, est attendu en hausse de 0,3% en septembre et de 4,3% sur un an.
La statistique aura vraisemblablement une grande influence sur le marché obligataire. Le moindre signe d’une tension sur le marché du travail relancera à la hausse les rendements des emprunts d’États. Le taux de l’emprunt américain à 10 ans est à 4,74% après avoir tutoyé les 4,80% la veille. Le taux allemand est à 2,875% et son homologue français de même échéance se négocie à 3,454%, toujours à des plus hauts de 2011.
Maisons du Monde dans le dur
Sur les autres valeurs, Air France-KLM a gagné 3,8%, le marché réagissant avec une séance de retard à la prise de participation du groupe dans SAS, la compagnie suédoise, qui augure d’une consolidation du marché. Ainsi qu’à un relèvement de recommandation de la part de Bernstein.
Maisons du Monde a plongé de plus de 15% alors que TP ICAP Midcap est passé à « vendre » sur le dossier, jugeant la publication des ventes pour le troisième trimestre « à risque ».
Du côté des plus petites capitalisations, Hexaom a gagné 12,4% après avoir affiché sa confiance pour 2023, malgré un environnement de marché difficile pour la construction de maisons.
Sur les autres marchés, l’euro prend 0,2% face au dollar à 1,0525 dollar. Les cours du pétrole poursuivent leur descente. Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord perd 2% à 84,06 dollars le baril, tandis que celui de novembre sur le WTI coté à New York abandonne également 2% à 82,50 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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