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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris enchaîne une quatrième séance de hausse, portée par la nette détente sur le marché obligataire après la réunion de la Réserve fédérale américaine mercredi soir. Le CAC 40 clôture en hausse de 1,85% jeudi soir, pour revenir à proximité des 7.100 points.
Un vent d’optimisme a gagné la Bourse de Paris, portée par les baisses des taux d’intérêt sur le marché obligataire. Le CAC 40 rebondit de 1,85% pour clôturer non loin des 7100 points à 7.060,69 points, soit à un plus haut de trois semaines.
Pour l’heure l’indice parisien, réalise une semaine parfaite, avec 4 séances dans le vert sur 4. Surtout, il progresse de 3,90% depuis lundi.
La séance du jour était placée sous le signe des banques centrales dont les investisseurs ont eu le loisir de décortiquer les décisions de politique monétaire. La Banque d’Angleterre a maintenu ce jeudi après-midi ses taux inchangés, tout en prévenant qu’il était encore prématuré d’envisager une baisse.
Un statu quo généralisé
La Réserve fédérale américaine, quant à elle, a aussi maintenu inchangés ses taux mercredi soir.
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Son président, Jerome Powell, a agi avec précaution lors de sa conférence de presse.
« Powell a souligné que le Fed est conscient des risques et des incertitudes actuels, et qu’elle procédera avec prudence », note IG France.
« Powell est évidemment resté prudent sur » la décrue de l’inflation « disant que le processus de désinflation sera cahoteux (‘bumpy’) mais on sent nettement moins d’anxiété qu’il y a quelques mois (‘nous faisons des progrès’). Il a notamment dit que les risques sur l’inflation étaient plus équilibrés. Il est apparu également nettement moins anxieux sur les salaires, en précisant qu’il pensait que leur progression était désormais cohérente avec une inflation 2% sur le long terme », décortique de son côté Bastien Drut de CPR AM.
Certes, Jerome Powell n’a pas exclu une hausse des taux en décembre, mais le marché semble juger que les propos du banquier vont davantage dans le sens d’un maintien des taux pour les prochains mois avant de potentielles baisses.
Deutsche Bank note d’ailleurs que si Jerome Powell a essayé de maintenir un discours avec un biais restrictif, plusieurs petits signaux montrent de légères inflexions plus accommodantes sur des détails, comme le marché du travail.
En tout cas, le marché apprécie ce discours moins restrictif que redouté puisque le rendement du bon du Trésor à 10 ans s’est effondré, passant de 4,900% environ avant la réunion de la Fed à 4,686% ce jeudi. Autre motif de soulagement, le plan de financement à long terme du Trésor américain qui sera moins important que le marché le craignait et qui vient appuyer ce mouvement de détente sur le marché obligataire.
La revanche des valeurs massacrées
Du côté des valeurs, la tendance était aussi la bonne humeur, avec un bond des valeurs cycliques et/ou qui ont récemment chuté en Bourse. Orpea a rebondi de 13%, Teleperformance a gagné 5,3%, Worldline 4,7%, Alstom 3,6%…
Les foncières sont également recherchées avec la détente sur les taux obligataires. Unibail-Rodamco-Westfield a pris la tête du CAC 40 ce jeudi soir (+8,3%), accompagné de Carmila (+7,60%).
Air France-KLM a repris 4,1%, porté par le message rassurant de la Réserve fédérale américaine tandis que Lufthansa (+7,1% à Francfort) a été aussi soutenu par des résultats au-dessus des attentes au troisième trimestre.
Atos a limité ses gains à 0,3% après avoir bondi de 18% en début de séance. Onepoint a pris 9,9% du capital, une prise de participation qui provoque des spéculations et qui devrait permettre à cette société de peser dans les choix stratégiques d’Atos.
A Copenhague, Novo Nordisk, première capitalisation européenne, a gagné 3% après avoir publié des résultats en très forte hausse au troisième trimestre. La réaction de marché reste relativement mesurée car la société avait « pré-annoncé » ses résultats mi-octobre.
Sur les autres marchés, l’euro prend 0,4% face au dollar à 1,0620 dollar. Le pétrole rebondit de 2%. Le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord s’adjuge 2,1% à 86,38 dollars le baril tandis que celui de décembre sur le WTI coté à New York avance de 2% à 82,08 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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