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(BFM Bourse) – La société d’investissement a annoncé avoir cédé 40,5 millions d’actions du spécialiste des tests, inspections et certifications. Wendel reste le premier actionnaire de Bureau Veritas.
Wendel réduit son exposition dans Bureau Veritas. La société d’investissement a annoncé ce vendredi avoir cédé 40,5 millions de titres du spécialiste des tests, inspections et certifications par le biais d’un processus accéléré de construction d’un livre d’ordres.
Cette cession représente 9% du capital du Bureau Veritas, permettant à Wendel de dégager environ 1,1 milliard d’euros brut de liquidités. Ce produit de cession « sous-tendrait une décote limitée (-4% environ) sur le dernier cours, (27,96 euros, NDLR), les 9% étaient valorisés 1,148 milliard d’euros au dernier cours », avance Invest Securities.
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A la Bourse de Paris, l’action Bureau Veritas s’inscrit en baisse après cette monétisation par Wendel d’une partie de sa participation dans le leader mondial de l’inspection, de la certification et des essais en laboratoire. Ce qui arrive régulièrement et presque automatiquement lorsque des investisseurs vendent d’importants blocs d’actions d’un groupe coté.
Le repli du titre est cependant limité, de 2,9% vers 12h15, à 27,14 euros, l’action se rapprochant du potentiel prix du placement des actions Bureau Veritas, Wendel n’ayant pas communiqué sur cette donnée-là.
Une plus-value d’environ 800 millions d’euros
La société d’investissement Wendel précise que cette transaction se traduit par une plus-value « d’environ 800 millions d’euros ». Présent au capital de Bureau Veritas depuis 1995, Wendel en restera le premier actionnaire à la suite de la transaction avec 26,5 % du capital et 41,2 % des droits de vote en sa possession.
« Nous nous attendons à ce que les investisseurs soient satisfaits de cette transaction qui permettra à Wendel de diversifier son portefeuille », relève Degroof Petercam dans sa note consacrée à Wendel relative à cette opération. « Auparavant, les questions relatives à une éventuelle monétisation de Bureau Veritas étaient plus taboues. Il semble que cela ait changé grâce au nouveau PDG Laurent Mignon », poursuit le bureau d’études.
Dans le détail, le fonds Lac1, géré par Bpifrance, a acquis 4% du capital social de Bureau Veritas pour 500 millions d’euros. Dans un communiqué de presse séparé, Bpifrance précise qu’il s’agit du neuvième investissement du fonds Lac1, qui accompagne des sociétés cotées telles qu’Arkema, EssilorLuxottica, Exclusive Networks, Spie, SEB, Elis, Alstom, VusionGroup, l’ex-SES-imagotag.
« Avec cette prise de participation, Bpifrance affirme sa confiance dans la stratégie de développement de Bureau Veritas mise en place par ses dirigeants », précise Bpifrance.
De son côté, Bureau Veritas a fait l’acquisition d’environ 3,69 millions de ses propres actions, soit 0,8% de son propre capital, pour un montant total d’environ 100 millions euros dans le cadre de la procédure accélérée de cession initiée par Wendel.
Avec ce rachat, la société dit progresser « de manière significative vers son objectif, annoncé lors de la présentation de son plan stratégique le 20 mars 2024, de procéder à des achats d’actions dans le cadre du programme de rachat pour un montant maximum de 200 millions d’euros en 2024 ».
Une entreprise aux portes du CAC 40
Fin mars, le groupe fondé en 1828 a dévoilé une feuille de route et des objectifs de moyen terme qui ont été appréciés du marché. Baptisé « Leap 28 », le plan stratégique du spécialiste des « TIC », c’est-à-dire les tests, inspections et certifications, se traduira par une croissance annuelle moyenne à un taux « élevé à un chiffre », ce que l’on peut grossièrement traduire par 7% à 9%.
En données comparables, la croissance s’inscrirait sur la durée du plan sur un taux « mid to high single digit » soit grosso modo entre 4% et 7%.
En termes de rentabilité, Bureau Veritas compte accroître « continuellement » sa marge opérationnelle ajustée. Le groupe a identifié jusqu’à 180 points de base (1,8 point) d’amélioration potentielle grâce à son levier opérationnel et des effets d’échelle. La progression du bénéfice par action est, elle, attendue à deux chiffres par an, tout comme le rendement du dividende.
Conjugué à l’engagement de réduire les coûts opérationnels, cette stratégie doit permettre au groupe de croître tout en améliorant ses marges et son retour à l’actionnaire.
A la Bourse de Paris, cette feuille de route avait été gratifiée d’une hausse de 2%, le 20 mars jour de l’annonce. Et depuis le début de l’année, Bureau Veritas affiche un beau parcours boursier, s’adjugeant 18,9%. Grâce notamment à des résultats 2023 qui avaient enchanté le marché, l’action avait bondi de 7,5%.
Sans faire de vagues, cette discrète valeur de la cote parisienne est une sérieuse candidate à une entrée au CAC 40. Membre du CAC Next 20, l’antichambre de l’élite boursière parisienne, Bureau Veritas possède une capitalisation boursière de 12,3 milliards d’euros, soit plus que plusieurs pensionnaires du CAC 40 (comme Eurofins ou Accor).
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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