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Invité sur BFM Business, le président du Medef a dénoncé « plusieurs signaux » du budget 2024 qui vont « à l’opposé du discours pro-business » du gouvernement.
Est-ce la fin de la lune de miel entre le gouvernement et le Medef? « Oui, peut-être », a rétorqué ce mardi le président de l’organisation patronale, Patrick Martin. Invité sur BFM Business, le nouveau « patron des patrons » a fait part de son inquiétude concernant plusieurs « signaux » envoyés par le budget 2024 qui remettraient en cause la politique de l’offre menée depuis six ans par Emmanuel Macron.
« Contribué à des finances publiques moins dégradées »
« Il y a effectivement dans le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale un certain nombre de remises en cause de cette politique de l’offre au motif que les finances publiques sont dégradées », a déclaré Patrick Martin.
Mais précisément, la politique de l’offre a contribué à ce que les finances publiques soient moins dégradées », a poursuivi le président du Medef.
« Nous nous inquiétons parce qu’il y a une forme de contradiction entre les propos très pro-business, en faveur de la politique de l’offre, et les actes », a-t-il ajouté, pointant du doigt l’augmentation prévue dans le budget du versement mobilité des entreprises franciliennes pour financer les transports en commun: « Les entreprises payent déjà 8 milliards d’euros par an pour les transports en commun, dont 5 milliards en Ile-de-France. Cela va à l’opposé du discours pro-business ».
« C’est une maladie très française de créer des taxes et impôts à tire-larigot »
Le président du Medef a également dénoncé la mise en place d’une taxe des gestionnaires d’infrastructures de transport: « C’est une remise en cause de la parole de l’Etat parce que ces concessionnaires ont des contrats. (…) C’est une remise en cause de cette politique de l’offre », a-t-il martelé.
Selon lui, « c’est une maladie très française de créer des taxes et des impôts à tire-larigot ». Et de déplorer ce « grand problème de notre pays » de vouloir « tout réglementer dans la vie des particuliers, des entreprises et dans la sphère publique ».
Patrick Martin a ainsi réclamé plus de liberté afin de « créer de la croissance et de l’emploi », en faisant « confiance aux acteurs privés ». Avant d’appeler le gouvernement à « s’attaquer au coeur du problème, c’est-à-dire la maîtrise et si possible réduction des frais de fonctionnement courant » de l’Etat.
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