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Financer la transition écologique et les promesses de campagne d’Emmanuel Macron tout en réduisant le déficit pour rassurer les marchés… L’équation budgétaire est un exercice d’équilibriste difficile pour le gouvernement. Parmi les pistes envisagées, l’exécutif a confirmé plancher sur une hausse des franchises médicales, comme le révélait récemment Les Echos .
« La piste à l’étude est d’ augmenter de 50 centimes » le reste à charge pour les patients par boîte de médicaments et acte paramédical, « tout en tenant compte des situations les plus difficiles » parmi ceux-ci, a déclaré le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave sur France 2. « Ce que l’on souhaite, c’est garantir le financement de la Sécurité sociale » et, « effectivement, on cherche à faire des économies », a-t-il justifié.
Environ un demi-milliard d’euros pour l’Etat
Thomas Cazenave a rappelé que le plafond de ces franchises était de 50 euros par an et par patient. « Ça protège les plus vulnérables », a tenté de rassurer le ministre des Comptes publics. Les mineurs, femmes enceintes, bénéficiaire de la complémentaire sociale solidaire et de l’AME sont déjà exonérés. Il n’a pas évoqué la franchise de deux euros par transport sanitaire, qui devrait donc rester inchangée.
« Depuis 2017, on a augmenté l’accès à la santé, aux lunettes, aux prothèses audio, aux soins dentaires, on continue à financer une santé accessible à tous , mais on doit aussi, en responsabilité, trouver parfois de nouvelles sources de financement pour garantir notre modèle », a encore défendu Thomas Cazenave.
Selon Bercy, cette mesure pourrait rapporter 500 à 600 millions d’euros par an. Pour l’exécutif, cette hausse de la franchise peut apparaître comme une solution quasi indolore pour l’assuré social. En effet, le tiers payant dispense d’avancer les frais de santé. Aussi, les franchises sont souvent déduites d’un remboursement suivant, et donc l’assuré ne les paie finalement pas directement.
Avec AFP
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