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Publié le 8 janv. 2024 à 23:32Mis à jour le 8 janv. 2024 à 23:34
De mal en pis ! La compagnie aérienne américaine United Airlines a indiqué ce lundi avoir découvert des boulons mal vissés lors de vérifications sur les portes condamnées de ses appareils Boeing 737 MAX, les mêmes que celle arrachée lors d’un vol Alaska Airlines, vendredi.
L’accident, grave, avait failli virer au drame. La porte gauche obstruée s’était détachée de la carlingue en plein vol, provoquant la dépressurisation de l’appareil.
Malgré un trou béant dans le fuselage, les six membres d’équipage étaient toutefois parvenus à ramener l’appareil sur le tarmac de Portland, aux Etats-Unis, sans que l’accident ne fasse de victimes parmi les 171 passagers de cet avion neuf, mis en service en 2023.
Des appareils cloués au sol
Sur les 215 Boeing 737-9 en service dans le monde, United Airlines possède la flotte la plus importante de 737 MAX 9, avec 79 appareils. Tous ont été cloués au sol le temps de procéder à une inspection approfondie, sur ordre de l’agence américaine de l’aviation civile (FAA). La FAA a également demandé aux opérateurs des 171 avions MAX-9 avec des portes bouchées de les suspendre de vol et de procéder à une inspection approfondie.
La condamnation de certaines portes est proposée par Boeing à ses clients quand le nombre d’issues de secours existantes est déjà suffisant au regard du nombre de sièges dans l’appareil. Outre le 737 MAX 9, ce dispositif existe déjà sur d’autres modèles de Boeing, notamment le 737-900ER, lancé en 2006 et qui n’a connu, depuis, aucun incident similaire.
Pour chaque appareil inspecté, United a indiqué retirer le panneau masquant la porte, enlever deux rangées de sièges, vérifier les points d’attache, ouvrir la porte et apporter d’éventuelles mesures correctives, avant de replacer l’ensemble des éléments. « Depuis que nous avons entamé les inspections, samedi, nous avons fait des découvertes qui semblent liées à des problèmes d’installation du panneau obstruant les portes », a indiqué United dans une déclaration transmise à l’AFP. « Par exemple, des boulons qui nécessitaient d’être resserrés. »
Incidents en cascade
Lundi, la compagnie Aeromexico a de son côté indiqué être dans la « phase finale d’une inspection détaillée » et anticiper la remise en service de ses 19 MAX-9 « dans les prochains jours ». Il y a cinq ans déjà, deux crashs de 737 max avaient plongé l’avionneur dans la tourmente. En décembre, Boeing avait également recommandé aux compagnies équipées de 737 MAX de vérifier aussi le système de contrôle du gouvernail, après qu’une compagnie a constaté qu’un écrou manquait sur l’un de ses avions.
Selon la FAA, Boeing avait également observé qu’un écrou était mal vissé au même emplacement sur un appareil qui n’avait pas encore été livré. Les incidents en cascades pourraient remettre en cause la remontée en cadence de la production des moyen-courriers chez Boeing, tout comme la certification rapide des deux derniers modèles de Max.
Avec agences
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