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Après avoir lancé un fonds adossé au bitcoin, le géant de la gestion d’actifs mise désormais sur la tokenisation des actifs du monde réel.
Blackrock se taille définitivement une place dans l’écosystème crypto. Après avoir lancé son ETF bitcoin spot, le gestionnaire d’actifs s’attaque à un secteur en vogue: la tokenisation des actifs du monde réel (« tokenization of real-world assets », RWA).
Le géant américain a dévoilé le lancement de son premier fonds d’actifs tokenisé sur la blockchain Ethereum. « Il s’agit de la dernière avancée de notre stratégie en matière d’actifs numériques », a déclaré Robert Mitchnick, responsable des actifs numériques de Blackrock.
Baptisé « BUIDL » (pour Blackrock USD Institutional Digital Liquidity Fund), ce fonds permettra notamment aux institutionnels détenteurs de son jeton de percevoir des rendements en dollars issus de liquidités ou de bons du Trésor américain. Le fonctionnement de ce jeton fonctionne comme un stablecoin adossé au dollar.
Un secteur en plein essor
Pour rappel, la tokénisation permet de représenter des actifs réels (obligations, biens immobiliers…) sur une blockchain. Les droits de propriété d’un actif réel sont convertis en un ou plusieurs jetons (tokens) sur une blockchain. Les individus peuvent également s’échanger ces tokens n’importe quand, n’importe où, avec des transactions transparentes et sécurisées.
Alors que le credo de la tokénisation des actifs du monde réel est de permettre à chaque individu de se faire une place dans des domaines autrefois accessibles uniquement à une certaine frange d’investisseurs, le fonds de Blackrock ne s’ouvre à ce jour qu’à ses clients fortunés.
Avant Blackrock, les banques Citi ou encore JPMorgan ont déjà proposé des offres similaires à leurs clients. Ces acteurs misent sur un secteur en plein essor: comme le rappelle Coindesk, les bons tokénisés du Trésor américain sont passés de 100 millions de dollars début 2023 à 730 millions de dollars à ce jour.
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