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Publié le 15 nov. 2023 à 6:14Mis à jour le 15 nov. 2023 à 8:57
Il avait disparu aussi vite qu’il était apparu. Le biophysicien chinois He Jiankui, qui avait déclenché un scandale planétaire en novembre 2018 pour avoir mis au monde les premiers bébés génétiquement modifiés, s’était volatilisé peu après ses révélations fracassantes lors du Sommet international sur l’édition du génome humain, à Hong Kong. Aussitôt mis au ban de la communauté scientifique et assigné à résidence à Shenzhen, la métropole du sud de la Chine où il venait d’effectuer ses travaux, celui qui se rêvait en sauveur de l’humanité avait ensuite été condamné en décembre 2019 à trois ans de prison pour « avoir illégalement procédé à la manipulation génétique d’embryons à des fins de reproduction ». Remis en liberté au printemps 2022, celui que l’on surnomme parfois le « Frankenstein chinois » est de retour dans un laboratoire.
C’est sur le campus de l’université de technologie Wuchang, un établissement privé accueillant 18.000 étudiants à Wuhan dans le centre de la Chine, que He Jiankui, 39 ans, a donné rendez-vous aux « Echos », premier média à se rendre sur son nouveau lieu de travail. « L’université m’a proposé d’être professeur, de diriger un laboratoire et m’a accordé un financement de quelques millions de yuans pour soutenir mes recherches », explique-t-il dans un large sourire.
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