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La France vient de décider de durcir sa fiscalité sur les locations de meublés touristiques. À l’échelle de l’Europe, d’autres villes ont décidé d’agir.
De Barcelone à Londres en passant par Amsterdam, les règles se sont durcies à l’égard d’Airbnb, accusé de faire flamber les loyers tout en réduisant l’offre locative.
En France, les députés ont adopté lundi en première lecture un texte pour réguler davantage le secteur des locations de meublés touristiques. Il prévoit en particulier de réduire les avantages fiscaux sur ce type de logements, de leur imposer des diagnostics de performance énergétique, et de donner de nouveaux outils de régulation aux maires.
À Barcelone, fini les chambres chez l’habitant
A Barcelone, où les habitants souffrent du tapage nocturne des fêtards de passage et du renchérissement des loyers, la location d’une chambre de son appartement n’est possible, depuis 2021, que pour des séjours supérieurs à 31 jours.
Comme dans toute l’Espagne, pour louer des appartements ou des villas à des touristes, il est obligatoire d’obtenir une licence touristique. Document qui n’est actuellement plus délivré dans le centre-ville.
La mairie de la deuxième ville d’Espagne, la première en termes de fréquentation par les touristes internationaux, avait réclamé 600.000 euros à Airbnb et Homeaway pour avoir loué des biens ne disposant pas des autorisations nécessaires. La justice n’a pas encore tranché.
Amsterdam: 30 jours par an maximum
Depuis 2019, Amsterdam limite à 30 jours par an la location de maison ou péniche par des sites internet comme Airbnb. De plus, les propriétaires ne peuvent accueillir que quatre personnes maximum à la fois (exception faite des familles de plus de deux enfants).
De plus, permis et numéro d’enregistrement sont obligatoires. Ces règles s’appliquent également aux échanges de maisons.
Marche arrière à Berlin
Après avoir interdit aux particuliers de louer leur appartement en 2016, la ville a fait machine arrière: seule la location des résidences secondaires est aujourd’hui soumise à des restrictions de durée (maximum de 90 jours par an). La location d’une résidence principale n’est soumise qu’à l’obtention d’un permis.
La règle des 90 nuits à Londres
Dans le Grand Londres, la location de logements entiers est limitée à 90 nuits par an. Une restriction qui ne s’applique pas à la location de chambres chez l’habitant.
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