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« Le premier jour de la rentrée scolaire, la première question que les enfants se posent c’est qu’est-ce que t’as fait pour les vacances ? » Invitée sur le plateau des « 4 Vérités » jeudi 27 juillet, l’émission matinale de France 2, Aurore Bergé, ministre des Solidarités et de Familles fraîchement élue, a fait savoir qu’un « pass colos » devrait voir le jour en 2024 « pour les familles jusqu’à 4 000 euros de revenus ».
L’ancienne présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale a affirmé vouloir « permettre à beaucoup plus de nos enfants de partir en vacances » en dotant ce pass « de 200 à 350 euros par enfant ». Aurore Bergé souhaite remettre au goût du jour les « souvenirs collectifs », la « mixité sociale » et « l’accès à la nature, au sport ».
Une mesure insuffisante
Contactée par l’Humanité, la députée Gauche démocrate et républicaine (GDR), Soumya Bouraha, se félicite de cette proposition qui intervient dans un contexte où « de moins en moins de personnes partent en vacances ». Néanmoins, la députée de Seine-Saint-Denis pointe du doigt sa forme brute, insuffisamment aboutie et largement inspirée d’une précédente proposition portée par six députés de la NUPES.
Dans une tribune parue au BDD le 17 juin dernier, les députés Benjamin Lucas, Soumya Bourouaha, Arthur Delaporte, Marie-Charlotte Garin, Frédéric Maillot et François Ruffi, ont soumis l’idée d’une « politique publique des vacances en France » s’appuyant sur des propositions comme l a réduction tarifaire des transports et la gratuité du Bafa.
Pour toucher la totalité des enfants « dans le primaire et le secondaire », Soumya Bourouaha souligne la nécessite d’avoir « des infrastructures pour les accueillir et des animateurs pour les encadrer ». La députée et son groupe demandent « des mesures d’urgence d’un milliard d’euros sur quatre ans pour permettre aux collectivités et au monde associatif qui ont besoin d’une mise aux normes des bâtiments, des infrastructures ».
Un « droit aux vacances » primordial dans la réduction des inégalités sociales et véritable vecteur de mixité, « nécessaire à l’épanouissement ». La députée souhaite « des vacances pour des colonies pédagogiques avec des enjeux de développement durable » accessibles à toutes et tous, sans laisser sur le carreau les 20 % oubliés par Aurore Bergé.
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