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Le député LR, dont la famille politique se réunit mardi 12 septembre à Saint-Malo, plaide pour que celle-ci soit « intransigeante vis-à-vis d’Emmanuel Macron » et « assume d’être dans l’opposition »
Le député Les Républicains Aurélien Pradié appelle sa famille politique à envisager « sérieusement » une motion de censure contre le gouvernement pour défendre ses positions sur des sujets comme le budget ou l’immigration, dans un entretien lundi soir au journal Le Parisien.
« On n’engage pas un bras de fer avec des bras en mousse. Surtout sur des sujets essentiels que sont le budget et l’immigration », explique le député du Lot qui rappelle que son parti avait « affirmé que nous serions intraitables sur les impôts comme sur l’immigration ».
Concernant le budget, il souligne que la droite appelle depuis des années à un choc fiscal et « dénonce l’insupportable matraquage qui vise les Français. L’augmentation de la fiscalité des ménages, directe ou détournée, est une ligne rouge ».
Pour lui, « sur de tels sujets, la motion de censure doit être très sérieusement envisagée » car « les Français ne comprendraient pas que nous nous ramollissions ».
« Toute collusion avec Emmanuel Macron nourrit la radicalité »
Jugeant que la « crédibilité politique » des Républicains est « en jeu », Aurélien Pradié considère que « toute collusion avec Emmanuel Macron nourrit la radicalité de Le Pen et Mélenchon. Face à Macron, une seule voie possible: tenir bon », poursuit celui qui a été le chef de file de la contestation contre la réforme des retraites chez Les Républicains.
Alors que les députés LR se réunissent ce mardi 12 septembre à Saint-Malo, il plaide pour que sa famille politique soit « intransigeante vis-à-vis d’Emmanuel Macron » et « assume d’être dans l’opposition ».
« Certains de mes amis se sont mis en tête que nous pourrions devenir, à LR, les héritiers électoraux d’Emmanuel Macron. C’est une faute et une impasse. Il y aura toujours de meilleurs héritiers au macronisme que nous », analyse-t-il.
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