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Après avoir plongé dimanche, la bourse de Tel Aviv a légèrement rebondi ce lundi. Le pétrole a rebondi de son côté de plus de 3,5%.
Le premier effet de l’attaque du Hamas contre Israël s’est fait sentir sur les marchés boursiers dimanche, jour qui, aussi bien en Israël qu’en Egypte et en Arabie Saoudite, n’est pas chômé. C’est la Bourse de Tel Aviv qui, hier, a le plus flanché. Son principal indice boursier -le TA35- a chuté de 6,4%. Mais tant côté égyptien que saoudien, les marchés ont aussi été affectés avec des indices en baisse de 2,6% pour le principal d’entre eux, le EGX30, à la Bourse du Caire, et de 1,6 % pour le Tasi, son équivalent saoudien.
Pour autant, ce mouvement baissier s’est interrompu ce lundi, le TA 35 reprenant près de 1%. Seule la devise israélienne, le shekel, était affectée sur les places financières, perdant ce jour, 2,6% face au dollar. Par ailleurs, cette attaque n’a pas eu de répercussion majeure sur les grandes places financières asiatiques, européennes et américaines. Le CAC 40 s’est, par exemple, tassé de 0,55%, un recul comparable à celui du DAX (-0,67%).
Des touristes rapatriés
De tous les secteurs économiques israéliens, c’est le tourisme qui risque d’être le plus fortement touché. mais il ne s’agit pas d’un moteur économique majeur pour l’Etat hébreu. En 2019, il représentait 2% du PIB en 2019. Et pour cette année, les dernières estimations tournaient autour de 1%. Pour autant, les acteurs de ce secteur vont être touché de plein fouet, de très nombreux Etats recommandent à leurs ressortissants de ne pas se rendre en Israël.
Parmi ceux qui ont des ressortissants sur place -aussi bien des touristes que des résidents permanents- certains commencent d’ailleurs à s’organiser pour faciliter leur retour. Le Brésil a ainsi mobilisé six avions pour permettre à ses ressortissants qui le souhaitent de quitter le pays. On estime à 20.000 le nombre de Brésiliens sur place. On peut aussi citer le cas de la Grèce qui a fait appel à la compagnie nationale israélienne, El Al, pour assurer le rapatriement de 149 touristes n’ayant pas pu prendre leur vol de retour, les compagnies grecques ayant annulé leurs liaisons vers Tel Aviv.
Le pétrole rebondit sans retrouver les records de septembre dernier
Et puis, il y a évidemment la hausse des cours du pétrole, les investisseurs redoutent une extension régionale du conflit, qui aurait des conséquences sur la production de pétrole ou, a minima, son transport vers les pays consommateurs. Vendredi le baril de Brent s’échangeait autour des 84 dollars. Et ce lundi, il a brutalement rebondi, dépassant les 88 dollars en début de matinée avant de se stabiliser sous cette barre. A 18h30, il s’échangeait à 87,60 dollars. Un cours qui reste largement inférieur à ses niveaux de la deuxième quinzaine de septembre, où il tournait autour des 94 dollars.
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