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En déplacement dans les Vosges, le Premier ministre a fait part de sa volonté de « continuer à accélérer sur les contrôles » des bénéficiaires de l’assurance chômage qu’il souhaite multiplier par trois jusqu’à la fin du quinquennat.
Le chef du gouvernement poursuit son objectif de valorisation du travail par rapport à l’inactivité. En déplacement dans le département des Vosges, Gabriel Attal s’est notamment rendu dans les locaux de l’entreprise Numalliance de Saint-Michel-sur-Meurthe où il s’est exprimé pendant une vingtaine de minutes. Au cœur de cette prise de parole, la lutte contre le chômage alors que le Premier ministre s’est rendu à l’agence France Travail d’Epinal Voivre un peu plus tôt dans la matinée.
Faisant référence au « devoir de travailler » qui figure dans le préambule de la Constitution de 1946, Gabriel Attal a notamment annoncé une accélération sur les contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. « France Travail, ex-Pôle emploi, en menait l’année dernière 500.000 par an: ça avait déjà beaucoup augmenté, a-t-il rappelé. Nous passerons cette année à plus de 600.000 et je fixe un objectif: multiplier par trois les contrôles chaque année d’ici à la fin du quinquennat. »
« En 2027, France Emploi réalisera 1,5 million de contrôles par an. Je souhaite que les partenaires sociaux de France Travail se saississent de cet objectif et en fassent une réalité. »
Inscription des bénéficiaires du RSA à France Travail
Le chef du gouvernement a réfuté les accusations à son encontre au sujet d’une stratégie de punition et d’exclusion des personnes au chômage et a plutôt mis l’accent sur l’investissement public important dans leur formation et leur accompagnement. Il a cependant évoqué un changement « de paradigme » qui doit se faire avec les entreprises: « On aura beau investir des millions et des milliards, si les entreprises ne s’impliquent pas, ça ne marchera pas. Je compte sur les entreprises pour jouer le jeu et donner leur chance à certains profils et accueillir ces Français qui n’ont parfois pas travaillé pendant des années. »
Autre annonce importante, le Premier ministre prévoit une hausse des chiffres du chômage en France: « Beaucoup ont préféré avoir 6 bénéficiaires du RSA sur 10 qui n’étaient pas inscrits à l’ANPE et à Pôle Emploi et qui ne rentraient pas dans les chiffres du chômage du coup […] En allant chercher tous les bénéficiaires du RSA et en les inscrivant à France Travail, les chiffres du chômage vont mécaniquement monter. C’est le prix de la dignité des Français éloignés de l’emploi. C’est la condition pour pouvoir agir et pour pouvoir offrir à chacun une opportunité de retrouver un emploi durable. »
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