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Publié le 10 sept. 2023 à 12:50Mis à jour le 10 sept. 2023 à 17:21
Au Royaume-Uni, les aéroports londoniens de Heathrow et Gatwick ont détecté dans leurs installations le même type de béton défectueux que celui qui fait craindre des effondrements dans un millier d’écoles britanniques, a indiqué vendredi l’AFP.
« Le secteur est conscient » de la présence de ce béton dans certaines installations et avait déjà « pris les mesures correctives qui s’imposent dans les bâtiments » concernés, a assuré Heathrow, le principal aéroport du pays, dans une déclaration transmise vendredi à l’agence de presse.
« Surveillance régulière »
« Comme beaucoup d’autres [entreprises, NDLR], nous avons évalué notre patrimoine immobilier et continuerons d’atténuer les risques là où ce matériau est trouvé », ont ajouté les responsables de l’aéroport. Ils ont précisé avoir trouvé ce béton poreux dans un emplacement du terminal 3 et ont affirmé avoir pris des mesures pour garantir la sécurité des passagers aériens et des employés.
De son côté, l’aéroport de Gatwick se veut également rassurant. Il dit avoir pris en compte la présence de ce béton de mauvaise qualité depuis un certain temps. « Nous disposons d’un registre des emplacements » concernés dans l’aéroport et ceux-ci « sont étroitement surveillés par le biais d’un régime régulier d’inspection structurelle complète », indique Gatwick. La dernière inspection, réalisée en juin dernier, « n’a soulevé aucune préoccupation et nous continuerons à effectuer une surveillance régulière », poursuit-il.
Scandale politique
Les révélations se sont multipliées ces derniers jours au sujet de l’étendue de l’utilisation au Royaume-Uni d’un type de béton poreux plus léger mais moins durable que le béton classique. Son faible coût explique qu’il a été employé massivement dans les bâtiments publics à partir des années 1950 et jusqu’aux années 1990.
Alors que la rentrée des classes avait lieu cette semaine dans le pays, une centaine d’écoles, menacées d’effondrement, n’ont pas pu rouvrir. Des inquiétudes portent aussi sur des hôpitaux, des tribunaux, des commissariats ou des prisons. Au point que l’affaire a pris un tour politique.
L’opposition travailliste a mis sous pression le Premier ministre, Rishi Sunak, sur ses arbitrages financiers. Elle l’a notamment accusé d’avoir donné la priorité aux baisses de taxes sur le champagne, plutôt qu’au budget de rénovation des écoles. Le dossier renvoie plus globalement à la dégradation des services publics dans le pays.
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