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(BFM Bourse) – L’action a perdu 2,92% à Wall Street jeudi après avoir déjà perdu 3,6% la veille, plombée par les informations de presse sur les interdictions de la Chine. Mais faut-il vraiment s’inquiéter pour le groupe de Cupertino?
Avec Apple, tout mouvement boursier se chiffre forcément en dizaines voire en centaines de milliards de dollars. Première capitalisation boursière mondiale, le groupe de Cupertino a encore chuté de 2,92% jeudi à Wall Street, baisse qui fait suite au précédent repli de 3,6% de la veille. En cumulé, le titre a perdu 6,5% en deux séances.
Ce qui se traduit par une baisse de sa capitalisation boursière (la valeur en Bourse de l’ensemble de ses actions) de près de 200 milliards de dollars (190 milliards de dollars selon Deutsche Bank).
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La Chine en cause
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La chute du titre est due, depuis deux séances, aux informations de presse du Wall Street Journal concernant la Chine. Mercredi, le quotidien américain des affaires a rapporté que les autorités chinoises avaient interdit aux employés d’agences gouvernementales d’utiliser ou d’apporter des iPhone (ou des téléphones étrangers) au bureau.
Jeudi, Bloomberg a de son côté rapporté que cette interdiction pourrait être élargie à « une pléthore » d’autres entités, c’est-à-dire d’autres agences contrôlées par le gouvernement ainsi qu’aux entreprises publiques.
Ces informations jettent le doute sur le risque politique chinois pour Apple, alors que la Chine comptait pour 19,2% de ses ventes dans ses derniers résultats trimestriels (15,76 milliards de dollars pour la période de trois mois achevée le 1er juillet).
De plus, selon le Wall Street Journal, les ventes générées dans le pays se sont traduites, ces derniers exercices, par une marge opérationnelle supérieure de 12 points de pourcentage à celle du groupe dans son total. Il s’agit également d’un pays où la production d’Apple est gigantesque, via notamment ses liens avec son fournisseur Foxconn.
Un marché qui « aboie »
« La plus grande menace pour Apple à quelques jours du lancement de son prochain iPhone pourrait être une résurgence du nationalisme chinois qui inciterait les consommateurs à fuir son appareil », note John Plassard de Mirabaud. Apple doit, en effet, présenter l’iPhone 15 lors d’une keynote qui se déroulera le 12 septembre.
« Si Pékin va de l’avant, ce blocus sans précédent sera le point culminant d’un effort de plusieurs années visant à éradiquer l’utilisation de technologies étrangères dans des environnements sensibles, et coïncidera avec les efforts de Pékin pour réduire sa dépendance à l’égard des logiciels et des circuits américains », souligne Bloomberg.
Pour le Wall Street Journal, Apple apparaît comme un énorme « pion » dans ce jeu de dames auquel se livrent Pékin et Washington. « Si Apple n’est pas en mesure d’esquiver les balles entre les États-Unis et la Chine, qui le sera? », s’inquiète le quotidien américain.
Reste que ces craintes géopolitiques ont pu être exagérées. C’est en tout cas ce que semble suggérer l’analyste du secteur technologique de Wedbush, Dan Ives.
« Au vu de l’actualité chinoise de ces derniers jours, nous pensons que, dans le pire des cas, l’interdiction de l’iPhone dans les agences chinoises est largement exagérée, puisqu’il s’agit de moins de 500.000 iPhones sur les 45 millions qui devraient être vendus en Chine au cours de l’année prochaine », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter).
« Apple a gagné des parts de marché massives sur le marché chinois des smartphones – nous estimons que Cupertino a gagné environ 300 points de base (3%, NDLR) de parts de marché sur le marché clé de la Chine au cours des 18 derniers mois », a poursuivi l’analyste, jugeant que le marché « aboie » plus qu’il ne « mord ».
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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