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Le président de la République a profité de son court discours jeudi soir lors des commémorations de la libération de la commune varoise pour rappeler qu’il voulait « répondre » à l' »appétit de liberté » et l' »idéalisme » de la jeunesse actuelle.
Un discours sobre d’appel à l’unité. Ce jeudi soir, Emmanuel Macron est sorti de sa retraite estivale du Fort de Brégançon pour participer aux commémorations du 79e anniversaire de la libération de la ville de Bormes-les-Mimosas dans le Var.
Ce rendez-vous protocolaire annuel s’était transformé en pré-rentrée politique les années précédentes. En 2022, il avait par exemple dénoncé « l’attaque brutale » de Vladimir Poutine en Ukraine et demandé aux Français « d’accepter de payer le prix de la liberté ».
« Liberté » et « idéalisme » contre « chaos » et « injustice »
Cette année, le chef de l’État a centré son discours autour de la mémoire nationale et d’un « tournant » dans lequel les cérémonies mémorielles se trouvent après les morts de Pierre Velsch, l’un des derniers commandos d’Afrique, et de Léon Gautier, dernier représentant français du commando Kieffer.
« Nos vies sont un peu orphelines (…) Ils ne sont plus que quelques uns parmi nous, les derniers des premiers, car nous nous situons à la lisière d’une génération », a-t-il regretté dans le Var.
Emmanuel Macron en a alors profité pour insister sur l’âge de celles et ceux qui ont résisté lors de la Seconde Guerre mondiale et permis à la France de se libérer des envahisseurs nazis. C’est par ce biais que le président de la République a fait un parallèle avec la période et la jeunesse d’aujourd’hui.
« Il y a dans nos jeunes un appétit de liberté, un idéalisme qui se cherche parfois et auxquels nous devons répondre. Sans quoi cette aspiration noble se retourne contre elle même et sape les fondations de cette Nation de liberté, d’égalité et de fraternité », a lancé Emmanuel Macron, pouvant faire échos aux récentes émeutes qui ont émaillé le territoire français au début du mois de juillet.
Il a ajouté: « Hors de champ commun prospère la désunion et la division qui pavent la voie du chaos et de l »injustice.
Depuis la petite commune varoise, le chef de l’État a enfin conclu son discours sur le 80e anniversaire, l’année prochaine, des débarquements de Normandie et de Provence. « Nous aurons à bâtir un temps solennel essentiel car la France vibrera au rhythme des commémorations internationales, a-t-il promis. Nous aurons un chemin. Qui scandera les prochains mois notre vie nationale et permettre de rendre hommage à nos libérateurs et ces héros que nous n’oublierons pas. N’oublions pas la leçon de courage. »
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