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Publié le 2 janv. 2024 à 20:49
La pression aura été trop forte. La présidente de l’université Harvard, Claudine Gay, a annoncé mardi qu’elle démissionnait. « C’est le coeur lourd mais avec un profond amour pour Harvard que je vous écris pour vous annoncer que je quitterai mes fonctions de présidente », a-t-elle écrit dans un message aux membres de l’université.
Auditionnée le mois dernier à la Chambre des représentants sur la réponse des universités à l’antisémitisme au sein de leurs établissements, sur fond de conflit entre Israël et le Hamas, Claudine Gay avait failli à donner une réponse claire aux députés sur la protection des étudiants de confession juive.
Appelée à dire si « oui ou non » les « appels au génocide » de Juifs contrevenaient au code de conduite de l’université, Claudine Gay avait estimé que la « rhétorique antisémite » était répréhensible « lorsqu’elle se mêle à une conduite » et lorsqu’elle « cible un individu ».
Démission de la présidente de UPenn
Fragilisée, elle avait néanmoins été confirmée dans ses fonctions par le conseil d’administration de l’université, tandis que son homologue de l’université de Pennsylvanie (UPenn), Elizabeth Magill, démissionnait dans la foulée de l’audition.
Le répit n’aura toutefois été que de courte durée pour Claudine Gay, accusée en parallèle depuis plusieurs mois de plagiat dans ses anciens travaux universitaires. « Il a été pénible de voir le doute planer sur mes engagements à affronter la haine et à respecter la rigueur scientifique – deux valeurs fondamentales qui font partie de mon identité – et pénible d’être victime d’attaques personnelles et de menaces alimentées par l’animosité raciale », a néanmoins contre-attaqué Claudine Gay, dans sa lettre.
Symbole de la diversité – elle était la deuxième femme et la première noire à diriger Harvard -, Claudine Gay illustre pour ses détracteurs et nombre de conservateurs la dérive « woke » des universités d’élite. De grands donateurs et anciens élèves ont alimenté ces dernières semaines la pression sur la dirigeante, au premier rang desquels le financier Bill Ackman. Le mandat de Claudine Gay à la tête de Harvard, l’une des universités prestigieuses de l’Ivy League, aura été le plus court dans l’histoire de l’établissement.
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