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Face aux tensions sur le marché de l’amoxicilline, l’antibiotique le plus prescrit en France, le gouvernement fait un geste auprès des industriels en acceptant d’augmenter son prix.
Comme de nombreux médicaments en France, l’amoxiciline est touchée par la pénurie. L’antibiotique le plus prescrit en France suscite déjà de nombreuses inquiétudes à l’approche de l’hiver.
« On a uniquement de l’amoxiciline 500 miligrammes en gélules, c’est le stock restant malheureusement », déplore le pharmacien Laurent Halwani à BFM TV. « Avec l’arrivée de différentes pathologies hivernales, recevoir deux ou trois boites par jour reste quand même difficile pour répondre à la demande des patients. »
« Si je dois absolument en prendre, comment je dois faire? Comment je peux me soigner?”, s’inquiète une patiente consommatrice d’amoxiciline. « C’est dommage en France d’en arriver là », ajoute cette mère d’une fille qui a aussi besoin de ce médicament.
Une mesure d’incitation proposée par l’exécutif
Pour inciter les laboratoires à produire plus d’amoxiciline pour la France, le gouvernement a donné son feu vert pour une augmentation du prix de l’antibiotique. L’exécutif a en effet proposé aux treize laboratoires concernés une hausse du prix de 10% entre le 1er octobre prochain et fin avril. Soit 20 centimes en plus à l’achat du côté consommateur pour une boîte de 14 comprimés..
« Il faut réussir à remonter les stocks et cela prend du temps car lorsqu’on fait face à des pics de pathologie au niveau mondial, il faut que les chaînes de production puissent suivre », déclare Jérôme Wirotius, directeur général du laboratoire Biogaran, ce matin sur le plateau de BFM TV. Ce dernier estime le délai d’adaptation de 4 à 6 mois « pour pouvoir faire réagir des chaînes de production qui pour certaines sont à saturation ».
En contrepartie, les 13 fabricants prévus dans cet accord devront répondre à des objectifs de production accrue, avec un objectif total de 12,8 millions de boîtes produites pour couvrir la période hivernale. Si les laboratoires ne parviennent pas à tenir la cadence d’ici la fin de l’année, ils pourraient être obligés de rembourser le trop perçu.
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