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Le géant de la vente en ligne va investir 120 millions de dollars dans une usine d’assemblages de satellites en Floride. Amazon veut concurrencer SpaceX et sa constellation de satellites Starlink.
Amazon va investir 120 millions de dollars pour construire une usine d’assemblage de satellites qui sera installée au centre spatial Kennedy de la Nasa, en Floride, a annoncé le groupe vendredi.
Ce nouvel équipement doit permettre au géant de la vente en ligne de concurrencer SpaceX et sa constellation de satellites Starlink, avec sa propre constellation de plus de 3200 satellites en basse orbite, baptisée « projet Kuiper ».
Cette constellation va « fournir un accès à internet rapide et à bas prix aux populations qui n’en disposent pas partout dans le monde », a précisé le groupe dans son communiqué.
« Nous avons un plan ambitieux pour lancer la production à grande échelle du projet Kuiper et mener les premiers essais client dès l’année prochaine. Cette usine y participera grandement », a déclaré le vice-président de Kuiper chargé des opérations de production, Steve Metayer, cité par le communiqué.
Placés en basse orbite grâce à Blue Origin
Le groupe dispose déjà d’un autre site à Kirkland, dans l’État de Washington (nord-ouest), où la production sera lancée en fin d’année.
Les satellites seront ensuite acheminés en Floride pour les derniers réglages avant d’être placés en basse orbite grâce aux lanceurs de Blue Origin, également fondé par Jeff Bezos, et la United Launch Alliance (ULA).
SpaceX, fondée par Elon Musk, a commencé à déployer sa constellation de plus de 3700 satellites Starlink en 2019 et est actuellement, de très loin, le principal acteur sur ce marché, sur lequel OneWeb, un opérateur britannique, tente de le concurrencer.
Plusieurs gouvernements veulent également se joindre à la course aux constellations basse orbite, à l’image de la Chine, qui souhaite disposer de sa propre constellation GuoWang, prévue avec 13.000 satellites.
L’Union européenne souhaite de son côté lancer 170 satellites dans le cadre de son projet Iris, alors que l’agence américaine de développement de l’espace, rattachée au ministère de la Défense, en prévoit entre 300 et 500.
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