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L’accélération de la hausse des prix se confirme au mois de décembre outre-Rhin, tirée notamment par un rebond des tarifs de l’énergie.
L’inflation en Allemagne est bien repartie à la hausse en décembre, à 3,7% sur un an, mettant fin à plusieurs mois de baisse d’affilée, selon des chiffres définitifs publiés ce mardi 16 janvier. Une tendance qui s’explique principalement par le rebond des prix de l’énergie.
La hausse des prix à la consommation a gagné 0,5 point de pourcentage par rapport en novembre, a indiqué l’institut de statistique Destatis, confirmant des chiffres dévoilés début janvier.
Sur l’ensemble de l’année 2023, marquée par l’accalmie sur les prix de l’énergie, l’inflation a été en moyenne de 5,9%, après 6,9% en 2022, du jamais vu depuis la Réunification en 1990.
Lundi, Destasis a annoncé le recul du PIB de l’Allemagne en 2023 de 0,3%. Une récession qui s’explique par la crise que traverse son secteur industriel, plombé par les coûts élevés de l’énergie et la faible demande.
Cinq mois de fort ralentissement
Le regain de l’inflation en décembre intervient après cinq mois de fort ralentissement après que l’indicateur a atteint des sommets début 2023, autour de 9%. Un sursaut qui s’explique principalement par un effet de base sur les prix de l’énergie.
Ces derniers ont grimpé de 4,1% sur un an, après une baisse de 4,5% en novembre, alors qu’une aide gouvernementale avait été versée aux ménages en décembre 2022.
L’inflation alimentaire reflue pour le neuvième mois de suite, mais reste très élevée, à 4,6% sur un an, révisée 0,1 point à la hausse par rapport aux dernières estimations.
La hausse des prix des services ralentit
La hausse des prix des services continue de ralentir, à 3,2%, notamment du fait d’un abonnement bon marché à 49 euros pour les usagers des trains et bus dans tout le pays.
Servant de référence à la Banque centrale européenne (BCE), l’indice des prix harmonisé a lui aussi accéléré en décembre à 3,8% sur un an, s’éloignant de nouveau de l’objectif de 2%. Sur l’ensemble de l’année, il atteint 6,0%.
Ces données confortent le discours prudent de la BCE qui évite de crier trop tôt victoire sur l’inflation, et pourraient semer le doute sur un scénario attendu par les observateurs d’une première baisse des taux par l’institution de Francfort au printemps 2024.
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