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(BFM Bourse) – Le bureau d’études a repris sa couverture du groupe européen d’aéronautique et de défense, avec un conseil à l’achat et un objectif de cours de 165 euros. La société possède un carnet de commandes avec une forte visibilité et un excellent pricing power.
Si Airbus a pu décevoir le marché ces derniers mois, avec une cible de livraisons abandonnée fin 2022 et la suppression d’un objectif intermédiaire de production d’A320 qui avait été sanctionnée le mois dernier, Stifel estime que son action est attrayante.
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Le bureau d’études a ainsi repris la couverture de la valeur ce mercredi avec un conseil à l’achat et un objectif de cours à 165 euros. A la Bourse de Paris, l’action Airbus s’adjuge 0,8% à 133,6 euros et signe l’une des plus fortes hausses du CAC 40 en fin de séance.
Pour Stifel, l’évolution du titre sera liée à une « affaire de famille », et plus précisément la famille A320 neo, la « cash-cow » du groupe et son monocouloir best-seller. La montée en cadence de production de ces appareils constituera le principal vecteur d’amélioration des résultats d’Airbus, et de progression de ses livraisons d’avions.
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Des livraisons qui décollent
Stifel estime qu’après 661 unités l’an passé, les livraisons vont repartir à la hausse, pour atteindre près de 1000 en 2025. Au-delà des volumes, la rentabilité bénéficiera d’une proportion croissante d’avions A321 neo, mieux margés que les A320 neo. La banque note que le consensus table toujours, sur les livraisons, sur une répartition 50/50 entre les A321 neo et les A320 neo au-delà de l’année 2025 alors que le carnet de commandes est plutôt sur un ratio 60/40.
« En ce qui nous concerne, Airbus est l’exemple même de la reprise post pandémie » et la société peut se prévaloir « d’un carnet de commandes de plus de dix ans et d’un ‘pricing power’ (pouvoir de fixation des prix NDLR) pratiquement sans précédent », écrit également Stifel.
La banque anticipe une croissance du résultat opérationnel ajusté, principal indicateur de rentabilité du groupe, de 20% en moyenne par an entre 2022 et 2025. Surtout, elle considère qu’Airbus s’échange actuellement avec une décote trop grande face à son grand rival américain Boeing. Elle juge ainsi que le marché ne tient pas suffisamment compte de l’amélioration de sa rentabilité, de sa conversion de résultats en flux de trésorerie, et de l’amélioration du mix d’avions dans ses livraisons.
Stifel a par ailleurs également repris ce mercredi le suivi de Safran avec une recommandation à « conserver ». Si elle reconnaît que le groupe a une position dominante dans les moteurs pour monocouloirs, la banque estime que la valorisation reflète déjà bien les atouts du groupe.
Mais pas forcément le fait que Safran a tendance à racheter des entreprises qui ont un impact dilutif sur ses marges. A ce titre le bureau d’études n’est pas très enthousiaste au sujet de l’annonce du mois dernier. Safran avait alors indiqué vouloir racheter les activités d’actionnement et de commandes de vol de Collins Aerospace pour 1,8 milliard de dollars. Stifel aurait préféré que Safran achève le rétablissement des marges de sa division « intérieurs » créée à la suite du rachat de Zodiac Aerospace de 2018, avant de réaliser une opération majeure de croissance externe.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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