[ad_1]
Publié le 7 nov. 2023 à 7:46
C’est une sanction importante et inattendue pour l’entreprise, alors que le gouvernement italien est en guerre contre le développement anarchique des locations immobilières de courte durée. Les autorités de la péninsule ont ordonné la saisie de plus de 779 millions d’euros auprès d’Airbnb dans le cadre d’une enquête pour évasion fiscale, a indiqué lundi la police financière.
Le parquet de Milan accuse Airbnb de ne pas avoir collecté une taxe sur les revenus locatifs perçus par les propriétaires entre 2017 à 2021, selon la même source, et qui doit être reversée au fisc italien. La plateforme s’est dite « surprise et déçue » par la saisie. Selon elles, des « discussions actives avec les autorités fiscales italiennes » ont été engagées « depuis juin 2023 pour régler cette affaire ».
« Nous pensons que nous avons agi en accord avec la loi et nous entendons faire valoir nos droits », a encore assuré l’entreprise. Le groupe a précisé avoir contesté en justice la loi italienne de 2017 qui oblige la plateforme à collecter une taxe de 21 % sur les revenus tirés de locations de courte durée. Une loi porteuse « de complexité et d’incertitude », qui ne s’applique pas à lui, réaffirme le groupe.
Des restrictions sur les locations de courte durée
Fin octobre, le gouvernement italien a fait part de son intention de renforcer la lutte contre les locations de courte durée qui échappent au fisc. Et ce, via la taxation des propriétaires qui proposent plus d’un appartement sur des plateformes comme Airbnb .
Un amendement au projet de budget 2024 italien prévoit la création d’un « code d’identification national » associé aux logements touristiques qui permettra de traquer ceux qui n’ont pas été déclarés au fisc. « Il y aura de la transparence et tout le système sera régularisé », avait-il fait valoir, ajoutant que cette mesure budgétaire « permettra également d’augmenter les recettes de l’Etat » et contribuera à la « réduction de la charge fiscale » des familles, a justifié Antonio Tajani, le vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères.
Quant à l’augmentation prévue du taux d’imposition , « elle ne sera appliquée qu’à partir du deuxième appartement loué par chaque propriétaire, donc ce ne sera pas pour tout le monde », a-t-il assuré. Les propriétaires d’appartements en location de courte durée peuvent actuellement opter pour un taux forfaitaire de 21 %. Un taux qui montera à 26 % pour d’autres appartements loués pour une durée de moins de trente jours.
Source AFP
[ad_2]
Source link