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(BFM Bourse) – La medtech, spécialisée dans les implants innovants mini-invasifs conçus en vue de restaurer des fonctions physiologiques, a annoncé le succès de la première implantation chez l’homme de son sphincter artificiel Artus pour le traitement de l’incontinence urinaire d’effort.
Affluent Medical annonce une étape importante pour son sphincter artificiel dédié au traitement de l’incontinence urinaire. La société française s’est réjouie ce mardi matin du « succès » de la première implantation chez l’homme d’Artus, son dispositif médical mini-invasif pour le traitement de l’incontinence urinaire.
Artus est un sphincter urinaire artificiel implantable développé pour le traitement de l’incontinence urinaire modérée à sévère chez les hommes et les femmes. Le dispositif qui contrôle l’ouverture et la fermeture de l’urètre du patient est activé par le patient via une télécommande et a été conçu pour permettre une adaptation au mode de vie du patient.
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Cette opération a été réalisée sur un homme tchèque de 68 ans souffrant d’une incontinence urinaire sévère, dans le cadre de l’étude pilote européenne « Dry ». L’intervention a duré environ 80 minutes et s’est « déroulée comme prévu », avance Affluent Medical. « Le patient se porte bien et est sorti cinq jours après l’intervention sans complication », ajoute la medtech qui précise que le dispositif Artus sera activé « six semaines après l’implantation dès que la cicatrisation de la plaie après la chirurgie sera terminée ».
10 hommes d’ici la fin de l’année
« Cette première implantation d’Artus constitue une étape importante pour Affluent Medical. Avec environ 400 millions de personnes souffrant d’incontinence urinaire, c’est l’espoir d’une meilleure qualité de vie grâce à notre solution innovante », se réjouit Sébastien Ladet, président directeur-général d’Affluent Medical.
A la Bourse de Paris, l’annonce est saluée puisque le titre Affluent Medical bondit de 14,3% à 1,38 euro, vers 14h15.
La medtech compte capitaliser sur ce succès pour poursuivre son étude pilote Dry. Affluent Medical explique avoir l’intention de traiter dix hommes dans le cadre de cette étude d’ici le second semestre 2024. La société prévoit ainsi de « lancer une étude pivot en 2025 avec un total de 70 patients et d’initier des essais chez la femme », précise de son côté Invest Securities. « De nouveaux centres, notamment en Pologne, devraient prochainement être ouverts pour accélérer le recrutement », poursuit le bureau d’études.
« Néanmoins le groupe accuse un retard sur son calendrier commercial qui prévoyait une soumission du marquage CE en 2024 avec une commercialisation potentielle en 2025 », ajoute Invest Securities.
Un problème de santé publique majeur
Du point de vue clinique, « cette annonce est positive », salue l’intermédiaire financier alors que son dispositif répond à un besoin médical élevé avec 400 millions de patients affectés dans le monde, tient à rappeler Affluent Medical.
L’incontinence urinaire, « qualifié de problème de santé publique majeur » par la medtech, se caractérise par un écoulement involontaire, non contrôlable, des urines, explique de son côté l’assurance maladie.. Cette pathologie est généralement plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, notamment chez les patientes plus jeunes (âgés de 25 ans et plus) présentant des troubles résultant de naissances multiples ou chez les patients plus âgés (40 ans et plus) à la suite de
traitements contre le cancer de la prostate ou de la vessie.
« L’incontinence urinaire a un impact majeur sur la vie sociale et la santé mentale des patients, dont beaucoup développent des troubles anxieux et dépressifs, car la pathologie reste taboue pour la grande majorité des malades », rappelle également Affluent Medical.
Cette pathologie est sur le « point de devenir un problème de santé majeur en Europe, exacerbé par le vieillissement de la population et entraînant une charge économique totale de 320 milliards d’euros en 2030 », ajoute la medtech.
Le marché adressé par Affluent Medical est donc colossal. Selon les chiffres de l’institut OptimaInsights cités par la medtech, le marché mondial des dispositifs médicaux pour le traitement de l’incontinence urinaire (incluant les bandelettes, les neurostimulateurs et les sphincters artificiels) devrait atteindre 4,3 milliards de dollars d’ici 2027, soit une croissance annuelle de 11% entre 2019 et 2027.
En plus de l’incontinence urinaire, la société a développé d’autres implants mini-invasifs conçus en vue de restaurer des fonctions physiologiques essentielles pour le traitement de maladies cardiaques structurelles, qui sont la première cause de mortalité dans le monde.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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