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Les messageries privées coûtent cher à BNP Paribas et Société Générale. Les deux banques françaises vont devoir payer une amende de 110 millions de dollars chacune auprès de la SEC et de la CFTC, deux des grands régulateurs bancaires américains, pour avoir enfreint les règles de communication et de stockage des informations : des salariés échangeaient régulièrement sur des messageries cryptées comme WhatsApp, mais aussi iMessage ou Signal, ce qui est interdit.
Ces amendes sanctionnent ainsi « des manquements généralisés et de longue date de la part des sociétés et de leurs employés en matière de conservation et de préservation des communications électroniques », a rappelé le gendarme des marchés financiers, mardi dans son communiqué. « Le respect des exigences des lois fédérales sur les valeurs mobilières en matière de livres et de registres est essentiel à la protection des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés », a-t-il ajouté.
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