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L’ancienne ministre du Travail a été mise en examen pour complicité de favoritisme dans l’enquête sur une grande soirée organisée en 2016 à Las Vegas à la demande d’Emmanuel Macron.
L’ancienne ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a assuré samedi n’avoir « rien » à se « reprocher » après la révélation de sa mise en examen pour complicité de favoritisme dans l’enquête sur une grande soirée organisée en 2016 à Las Vegas à la demande d’Emmanuel Macron, qui y avait rencontré des centaines d’entrepreneurs français.
« Mon intégrité est totale, je suis sereine, j’ai la conscience tranquille (…) Parce que je n’ai rien à me reprocher, tout simplement », a souligné l’ex-ministre (2017-2020), dans un message transmis à l’AFP, après que le journal Le Monde a dévoilé sa mise en examen intervenue en octobre.
Dans cette affaire dite « Business France », Muriel Pénicaud est mise en examen en tant qu’ancienne directrice générale de l’organisme public de promotion de l’économie française à l’étranger, dépendant de Bercy.
300.000 euros
Au coeur du dossier: un séjour controversé du futur président Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, en janvier 2016, dans la ville américaine de Las Vegas, pour y rencontrer des centaines d’entrepreneurs français, au moment du Consumer Electronics Show (CES), grand-messe de l’innovation technologique.
Pour monter cette opération d’un coût d’environ 300.000 euros, en urgence et sous la pression du cabinet du ministre, Business France l’avait intégralement confiée à l’agence Havas Paris, sans recourir à la mise en concurrence prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes.
C’est un rapport critique de l’Inspection générale des finances (IGF) transmis par Bercy qui avait conduit le parquet de Paris à ouvrir l’enquête en mars 2017, confiée ensuite à trois magistrats instructeurs.
Les juges avaient notifié la fin des investigations en 2019, mais divers recours procéduraux ont eu lieu depuis.
« Depuis le début de cette affaire, j’ai été mise hors de cause par un rapport d’audit, l’Inspection générale des finances, trois juges d’instruction, le procureur, la Cour d’appel de Paris, la Cour des Comptes », affirme Muriel Pénicaud, qui avait été initialement placée sous le statut plus favorable de témoin assisté.
« Huit ans plus tard, de nouveaux juges d’instruction semblent d’un avis différent. Je le regrette. Nous allons retrousser nos manches et travailler à les convaincre qu’ils se trompent », a-t-elle ajouté.
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