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Adidas remonte la pente. Dopée par la vente de ses stocks de produits « Yeezy », la marque d’articles de sport allemande évite de tomber dans le rouge avec un chiffre d’affaires de 10,6 milliards sur les six premiers mois de l’année et un résultat d’exploitation de 236 millions. Malgré ce quasi sur-place, le nouveau patron du groupe, Bjørn Gulden, est « satisfait de la manière dont le deuxième trimestre s’est déroulé. L’activité principale d’Adidas a été légèrement meilleure que ce que nous avions prévu ».
Neuf mois après un divorce avec le chanteur et designer américain aux propos antisémites, Kanye West, Adidas commence donc à entrevoir le bout du tunnel. La décision de vendre les produits Yeezy dessinés par le rappeur, plutôt que détruire les stocks y joue pour beaucoup. Loin d’effaroucher les clients, la première campagne de vente en mai a rapporté 400 millions d’euros de chiffre d’affaires, et le groupe en attend autant de la seconde vague lancée le 2 août.
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