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Création de structures d’accueil, pôles aidant, accompagnement psychologique… La leader du RN propose plusieurs mesures à destination des aidants.
Ce sont « énormément de Français » auxquels Marine Le Pen veut « apporter des réponses ». La leader du Rassemblement national est à Ollioules, dans le Var, ce vendredi à l’occasion de la journée des aidants. Soit 8 à 11 millions de personnes, selon le ministère des Solidarités, qui soutiennent un proche en situation de handicap, en perte d’autonomie ou porteur d’une maladie chronique ou invalidante.
Ces aidants « vivent une situation difficile sur le plan de leur santé, tant physique que psychique », déplore la cheffe des députés du RN sur France Bleu Provence.
Elle propose en premier lieu de « soutenir la création de structures d’accueil de jour et peut-être même de nuit », afin de leur accorder davantage de « temps de répit ». « C’est là la difficulté aujourd’hui. Beaucoup de départements ne sont pas dotés de structures de ce type », ajoute l’élue d’extrême droite.
Le gouvernement compte justement créer « 6.000 places de répit supplémentaires » pour les personnes âgées et les personnes handicapées ». La ministre des Solidarités Aurore Bergé l’a annoncé dans un entretien accordé à Ouest France. Elle présente ce vendredi les grandes lignes de la « stratégie Agir pour les aidants 2023-27 ».
« Isolement » et « culpabilité »
De son côté, Marine Le Pen met sur la table une autre proposition, qu’elle avait déjà formulée durant la présidentielle. Celle de porter à 12 mois la durée du congé du proche aidant sur l’ensemble de la carrière.
Aujourd’hui, il dépend des conditions fixées par « une convention ou un accord de branche ou à défaut par une convention ou un accord collectif d’entreprise », peut-on lire sur le site officiel qui lui est dédié. En l’absence de tels dispositifs, il est possible de « prendre un congé de proche aidant pour une durée maximale de trois mois ».
Marine Le Pen plaide également pour une amélioration de l’indemnisation de celui-ci. Elle déplore en ce sens que les « conséquences pécuniaires, au-delà de [celles] sur la santé » soient « aujourd’hui trop lourdes » pour les aidants.
D’autre part, « il faudrait qu’il y ait un pôle aidant dans chaque municipalité » et « que l’on rembourse l’accompagnement psychologique de l’aidant sur la base d’un forfait de 12 séances par an », juge encore la députée du Pas-de-Calais. Autant de choses, selon elle, qui pourraient permettre de lutter contre « l’isolement » des aidants et la « forme de culpabilité » qu’ils ressentent parfois.
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