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Le président Les Républicains du Sénat juge que cette décision du gouvernement permet de « réaffirmer que l’école […] n’est pas l’otage de toutes les formes de séparatisme ».
C’est par un grand « oui » que Gérard Larcher a apporté son soutien à l’interdiction de l’abaya dans les écoles, annoncée il y a un peu plus d’une semaine par le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal. Le président LR du Sénat a salué sur BFMTV-RMC ce mercredi un « signe fort pour les chefs d’établissement et les enseignants », rejoignant ainsi l’avis du gouvernement qui a jugé que ces derniers avaient besoin de « consignes claires ».
Pour Gérard Larcher, cette mesure permet également de « réaffirmer que l’école de la République a un sens, qu’elle n’est pas l’otage de toutes les formes de séparatisme ». À l’image de son camp, il se range donc derrière la loi de 2004 sur les signes religieux ostentatoires à l’école.
« C’est impératif »
Citant l’ancien président du Conseil Aristide Briand, par ailleurs rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation des et des Églises et de l’État, l’élu des Yvelines a martelé: « La loi doit protéger la foi, tant que la foi n’entend pas dicter la loi. » Et d’insister: « À l’école, c’est impératif ».
Pour autant, le caractère religieux de l’abaya fait débat. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) le conteste, ce que ne manquent pas de rappeler des élus de La France insoumise (LFI). Des membres d’EELV dénoncent également la décision du gouvernement. Saisi par l’association Action Droits des musulmans, qui a demandé la suspension de la mesure de l’exécutif au motif qu’elle porte « atteinte aux droits de l’enfant », le Conseil d’État doit rendre sa décision dans les prochaines heures.
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