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Un homme de 27 ans a trouvé la mort à Marseille, dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, alors que la ville était en proie à de nouvelles violences consécutives à la mort de Nahel, tué à bout portant par un policier mardi 27 juin à Nanterre. Sans qu’il soit pour l’heure établi de savoir s’il participait aux émeutes dans la cité phocéenne, la victime est probablement décédée à la suite d’un tir de flash-ball, selon les autorités.
Le parquet a ouvert une information judiciaire pour « coups mortels avec usage ou menace d’une arme », a révélé, mardi 4 juillet, le quotidien La Marseillaise . La police judiciaire et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont été cosaisies, selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP. « Les premiers éléments de l’enquête permettent de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de »type flash-ball« », précise le parquet qui ajoute que l’impact « a entraîné un arrêt cardiaque et donc la mort dans un temps proche ».
Pas « possible de déterminer si la victime avait participé » aux émeutes
« Des événements de type émeutes et pillages se déroulaient cette nuit-là dans le secteur, poursuit-il, sans qu’il soit possible de déterminer si la victime y avait participé ou même si elle avait pu circuler dans une telle zone. » Selon les premières informations disponibles, le jeune homme se déplaçait à scooter lorsqu’il a été touché et, si le lieu de l’impact n’a pas encore été déterminé, il aurait été trouvé cours Lieutaud, dans le centre-ville de Marseille, avant de décéder à l’hôpital.
Cette nuit-là, un important dispositif policier avait été déployé dans la ville, après des incendies et pillages les jours précédents. « Sécurité publique, CRS, RAID ; PSIG, GIGN, hélicos et blindés » ont été mobilisés, avait annoncé la Préfète de police des Bouches-du-Rhône, en amont de la soirée. Outre les lacrymogènes et autres lanceurs de balles de défense (LBD), le RAID et la BRI ont été autorisés à user de « beanbags » (« sacs à haricots »), des munitions déjà utilisées dans les Outremers. Il s’agit de sachets de coton contenant de petits plombs projetés par des fusils à pompe et susceptibles d’occasionner de graves blessures. À l’instar des LBD.
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