A la City de Londres, le « Footsie » en pleine crise de la quarantaine

Ni cocktail, ni feux d’artifice, ni soirée en grande pompe. Le FTSE 100, l’indice phare de la Bourse de Londres, a célébré ses 40 ans sobrement ce mercredi, presque en catimini. Son lancement le 3 janvier 1984 avait pourtant marqué le début d’une nouvelle ère de trading électronique pour les marchés de capitaux européens. Son succès au cours de ses premières décennies a permis d’asseoir la place de la City au coeur des marchés financiers.

La tonalité des quelques articles publiés dans la presse pour l’anniversaire du FTSE 100 témoigne de son statut dégradé. « Une déception très britannique », titre Bloomberg. Un indice « mal-aimé » pour l’Evening Standard, tandis que le Guardian parle de « stagnation ». Le quotidien spécialisé dans la finance de la City, le Financial Times, qui a pourtant prêté ses initiales à l’indice, n’en a pas même fait mention dans son édition de mercredi, tandis que The Economist le qualifiait récemment de « vieux et démodé ».